L’épisode de Quelle époque diffusé le 10 mai dernier sur France 2 restera longtemps dans les mémoires. Pour rappel, Léa Salamé reçevait sur son plateau l’ex-mannequin Adriana Karembeu et la journaliste Apolline de Malherbe, entre autres. Mais, c’est un médecin humanitaire qui a le plus attiré l’attention. Il s’agit de Raphaël Pitti. Ce dernier a notamment évoqué les conditions de vie alarmantes dans la bande de Gaza.

De passage dans l’émission de France 2, Thierry Ardisson avait alors comparé la situation de la population gazouie à celle des victimes de la Shoah. Gaza "c'est Auschwitz, voilà, c'est tout ce qu'il y a à dire", avait-il déclaré. De quoi provoquer un tollé.

Invité de l’émission Les Grandes Gueules, ce mardi 13 mai 2025, sur RMC, le présentateur de 76 ans a, une fois encore, été interrogé sur sa déclaration controversée. Et il a alors profité de l’occasion pour s’en prendre à la compagne de Raphaël Glucksmann. Cette dernière aurait également une part de responsabilité dans cette polémique.

Thierry Ardisson tacle Léa Salamé après son dérapage

Alors qu’il fait actuellement la promotion de son livre L’homme en noir, le mari d’Audrey Crespo-Mara ne s’attendait pas à se retrouver au cœur d’une polémique. En effet, son passage dans Quelle époque a été largement commenté. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) et le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) sont montés au créneau.

"Cette essentialisation des Français juifs est inacceptable", a notamment déclaré Aurore Bergé, ministre française déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes. Thierry Ardisson avait immédiatement présenté ses excuses, mais le mal était déjà fait. 

Auprès d’Alain Marschall et Olivier Truchot, sur le plateau des Grandes Gueules, l’acolyte de Laurent Baffie a tenté de se justifier. Et à cette occasion, il a évoqué le médecin humanitaire, invité avec lui sur le plateau Quelle époque. "J'ai quand même des circonstances atténuantes, car Léa Salamé nous a présenté ce Dr Pitti comme Mère Thérésa, sans en dire plus", a-t-il fait savoir. Et de poursuivre :

Elle ne nous a pas dit que c'était quelqu'un de politique qui s'était présenté sous la bannière du Front Populaire, pour le parti Place Publique (fondé par Raphaël Glucksmann, le compagnon de Léa Salamé, ndlr) et ça personne ne le savait.

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Thierry Ardisson @ DR

France Télévisions vivement critiquée

Connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, Thierry Ardisson s’est également attaqué à la production. Selon lui, la séquence polémique aurait dû être coupée au montage. "La deuxième chose, c'est que, à la fin de l'émission, on se réunit tous, on se dit : 'Qu'est-ce qu'on garde ?'. Je dis : 'Oh là, j'ai dit une connerie, tu devrais le couper...', voilà", s’est-il justifié.

Personne n'a soulevé ce point. Vous me direz que je suis con, oui, mais personne d'autre. C'est-à-dire, ni la prod', ni les gens de France Télévisions, puisque dans toutes les émissions, il y a toujours quelqu'un de France Télévisions qui est là, évidemment - quelqu'un de France 2 qui était là - qui n'a pas dit 'Ah ! Coupez-moi ça, coupez-moi ça !'.

Et d’ajouter :

Donc c'est vrai qu'on est rentrés chez nous, et le lendemain matin, le dimanche matin, je me réveille, mon attaché de presse, François Doux, me dit : 'Écoute, Twitter brûle', et donc voilà, c'est là que j'ai décidé de demander qu'on m'excuse. Parce qu'effectivement, quoi qu'on pense de la situation à Gaza, c'est quand même pas Auschwitz, c'est vrai.

L’éternel rival de Cyril Hanouna regrette donc la tournure des événements. Il reconnait avoir sa part de responsabilité, mais Léa Salamé et France TV ne sont pas totalement irréprochables d’après lui.