L’Arcom veille au grain, et c’est Léa Salamé qui en a cette fois-ci fait les frais. L’autorité publique française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique s’assure que les programmes télévisés mis à disposition des Français respectent les règles imposées. Malheureusement pour la journaliste, quelques manquements ont été relevés dans son émission Quelle Époque ! sur France 2.
Léa Salamé pointée du doigt par l’Arcom
La présentatrice du JT sur la même chaîne continue d’enchaîner les déconvenues. Raillée pour sa question lors de l’interview de Marion Cotillard, Léa Salamé a vu son émission être épinglée par l’Arcom le lundi 15 décembre.
Deux éléments ont été reprochés au programme dont elle tient les rênes. En premier lieu, des propos controversés sur la Shoah tenus par l’un des invités de l’émission n’ont pas plu à l’Arcom. Mais ce n’est pas tout. La compagne de Raphaël Glucksmann, député européen de 46 ans, n’a pas précisé qu’un invité était engagé politiquement auprès de son compagnon.
Souvenez-vous : le 11 mai dernier, Raphaël Pitti était sur le plateau de Quelle Époque !. Léa Salamé l’avait simplement présenté comme un médecin humanitaire, omettant alors de préciser qu’il était engagé politiquement auprès de Raphaël Glucksmann.
Une décision clémente mais un avertissement pour la suite
L’Arcom a alors rendu son verdict. Aucune sanction n’a été prise. Cependant, il est précisé dans le rapport : «La présentation à l’antenne de Raphaël Pitti, désigné en sa seule qualité de médecin humanitaire, alors qu’il occupe le poste de conseiller municipal à Metz (57) et a été candidat aux élections législatives dans la 5ᵉ circonscription, ne satisfaisait pas pleinement aux exigences d’honnêteté et de rigueur de l’information qui incombent à la chaîne. En conséquence, elle a rappelé à l’éditeur du service la nécessité de donner aux téléspectateurs toute précision utile à la parfaite compréhension de la qualité des intervenants à l’antenne et à la portée de leurs propos».
Qu’en est-il des propos de cet invité et de Thierry Ardisson, qui ont comparé les enfants victimes des crimes de guerre et de la famine à Gaza aux victimes de la Shoah ? Selon l’Arcom, cette comparaison «n’a pas été contextualisée ou mise en perspective par les personnes présentes en plateau».
L’Arcom a toutefois pris en compte les excuses présentées par la chaîne par la suite et appelle, à l’avenir, à «une vigilance accrue sur la modération requise lors de la diffusion de débats portant sur des sujets d’une telle sensibilité».