Avec la pandémie de coronavirus, de nombreuses mesures sanitaires ont été prises à travers le monde. En France, cela a pris la forme d'un confinement de mars à mai. Puis, face au risque très sérieux d'une seconde vague, de nouvelles directives ont été prises. Dans plusieurs zones du pays, les bars, restaurants ou encore salles de sport sont fermés. Une situation qui met en difficulté de nombreuses entreprises. C'est ce qui arrive à Cédric Giosserand-Lucas.

Cédric Giosserand-Lucas a peur pour l'avenir de son bar

L'homme de 42 ans a participé à deux reprises à l'émission Koh-Lanta. La première fois, dans Koh-Lanta Johor, puis dans l'édition All-Stars Koh-Lanta : Le Combat des Héros. Stratège avisé, il avait laissé une marque durable durant sa première apparition. Surtout, après un total de 25 jours dans Koh-Lanta, il a appris à résister à la faim et aux épreuves.

Mais, il atteint désormais ses limites. L'aventurier est maintenant à la tête d'un bar, La Mano, situé dans le 20e arrondissement de Paris. Or, en raison des mesures sanitaires, il est désormais obligé de fermer son établissement, une nouvelle fois et cela pourrait clairement remettre en cause l'avenir de son commerce.

"On va détruire la nuit parisienne et française"

Pour le chef d'entreprise, c'est bien simple. La situation actuelle est intenable comme il l'a raconté au micro de BFMTV. 

La situation financière est très simple. Pour La Mano, nous sommes fermés depuis le mois de mars. On a demandé des aides au niveau du gouvernement, elles ne sont pas encore arrivées. Elles vont arriver pour juin, juillet, août, peut-être un peu plus. Mais on est dans une situation qui est très très très compliquée, très précaire. À l'heure actuelle, vous allez voir un nombre de fermetures et de dépôts de bilan dans notre profession qui va être incroyable. On va détruire la nuit parisienne et française. Et c'est très très dur pour nous.

"Nous on avait la possibilité de contrôler tout ça"

Récemment, c'est Philippe Etchebest, le célèbre chef qui a poussé un coup de gueule contre les annonces d'Olivier Véran. Un peu partout en France, des patrons de bars et de restaurants ont décidé de se tourner vers la justice pour protester contre les mesures imposées par le gouvernement, souvent jugée illogique.

Un avis partagé par Cédric, qui considère que ce n'est pas la "meilleure solution". Il souligne ainsi que si les bars et restaurants sont fermés, les gens vont organiser des fêtes chez eux, dans de petits espaces et sans respecter les normes sanitaires, sans porter de masque ou utiliser de gel hydroalcoolique.

Nous, on avait la possibilité de contrôler tout ça.

Regrette ainsi l'ancien aventurier.

Reste désormais à savoir si son appel à l'aide trouvera un écho auprès des autorités.