Accusé en octobre dernier par un technicien de son équipe du Cupidon Tour, Slimane faisait face à des poursuites pour harcèlement sexuel. Les faits reprochés remontaient à la nuit du 17 au 18 décembre 2023, à Saint-Étienne, où le chanteur aurait adressé durant plusieurs heures une série de messages et vidéos à caractère sexuel à l’un de ses collaborateurs.
Après plusieurs mois d’attente, le tribunal de Saint-Étienne a rendu son verdict. Selon les informations relayées par Le Figaro, le chanteur a été condamné à une amende de 10 000 euros, dont 3 000 avec sursis, pour harcèlement commis par voie électronique. Cette décision met fin à une partie des procédures engagées contre lui.
En effet, d’autres plaintes avaient été déposées, notamment pour agression sexuelle et tentative d’agression sexuelle. Mais ces volets de l’affaire ont finalement été classés sans suite, faute d’éléments suffisants pour les confirmer, a précisé la procureure de Saint-Étienne, Anne Gache.
L'avocate du premier plaignant sort du silence
À ce jour, Slimane n’a pas pris la parole publiquement pour commenter cette condamnation. Maître Charrieras, l’avocate du premier plaignant, s’est confiée dans les colonnes du Parisien.
Slimane a reconnu les faits et sa culpabilité et c’est le principal. Un plaider-coupable, ça grave dans le marbre. C’était le plus important pour mon client. L’argent ira à une association spécialisée dans ce domaine. (…) Il ne veut pas de lumière sur lui. Cette plainte n’était pas une arme pour salir l’image de Slimane, juste pour lui faire prendre conscience de ses agissements et le stopper. (…) Quoi qu’il arrive, mon client redonnera l’argent à une association.
L’avocate du plaignant a toutefois pointé du doigt la requalification de la condamnation du chanteur. Accusé de « harcèlement sexuel aggravé par le biais d’un support numérique ou électronique », Slimane a finalement été condamné pour harcèlement moral.
« Elle évite à Slimane d’être inscrit pendant vingt ans dans le fichier des délinquants sexuels », a expliqué l’avocate du plaignant, qui dénonce une « manipulation juridique ».
Slimane soulagé
Un proche du chanteur a quant à lui révélé au quotidien : « Slimane est soulagé par cette décision. Il s’est excusé dix fois auprès du plaignant pendant l’audience. Aujourd’hui, il veut passer à autre chose et se consacrer à son métier, qui est de chanter. »