Pour son tout premier seule en scène intitulé Pas si Miss que ça, Rachel Legrain-Trapani a tout fait pour faire venir les gens à son spectacle. À 36 ans, celle qui se produisait au Festival d’Avignon est allée jusqu’à distribuer des flyers dans les rues avant d’être victime d’une agression sexuelle.

La mère de famille, loin des siens, a décidé de prendre la parole et de briser le silence : « pour toutes les femmes à qui ça arrive », a-t-elle notamment confié au Parisien.

Rachel Legrain-Trapani décide d’annuler sa dernière prestation

Après avoir été victime des attouchements d’un homme de 29 ans alors qu’il lui avait demandé une photo, Rachel Legrain-Trapani a pris une décision radicale. L’ancienne Miss France a annulé la dernière prestation qui lui restait à faire au Festival d’Avignon.

Si elle était montée sur scène au lendemain de son agression, elle a préféré annuler sa venue du dimanche 20 juillet. Cependant, cette décision n’aurait rien à voir avec ce qui lui est arrivé, à en croire son post Instagram.

« Je tiens à préciser que cette décision est un geste de solidarité artistique et d’amitié, et n’a absolument aucun lien avec l’affaire d’agression sexuelle dont j’ai été victime il y a quelques jours », a-t-elle notamment écrit en légende d’une vidéo dans laquelle nous la voyons distribuer des flyers dans la rue.

Rachel Legrain-Trapani répond au commentaire déplacé d’un internaute

Sous cette publication, Rachel Legrain-Trapani a eu droit à un commentaire accusateur qu’elle n’a pas du tout apprécié. Dans celui-ci, l’internaute sous-entendait qu’elle s’était servie de cette agression sexuelle pour faire la promotion de son spectacle.

« Ma cousine avait subi une agression sexuelle en rentrant du travail en métro, il n'était pas allé jusqu'au viol et s'est enfui. À la suite de cela, elle avait été traumatisée et n'est plus sortie de chez elle durant deux semaines. Il faut croire que certaines se relèvent plus rapidement que d'autres. Bon courage pour votre événement, je ne doute pas de sa réussite au vu de l'opération de com effectuée sur les réseaux », a ainsi écrit l’internaute en question.

« Merci pour votre message. Je suis désolée pour ce que votre cousine a vécu, aucun traumatisme de cet ordre ne devrait jamais être minimisé, ni comparé », a répondu la compagne de Valentin Léonard avant de le recadrer.

« Quant à votre remarque sur la “communication”, je vous invite à réfléchir à ce que cela coûte de parler publiquement de ce genre d’épreuves. Ce n’est ni un calcul, ni une opération : c’est un choix courageux, personnel, souvent douloureux. Je vous souhaite sincèrement que ni vous ni vos proches n’ayez jamais à faire ce choix ».

Son agresseur devra quant à lui répondre devant la justice au mois de mai 2026.