Il y a quelques jours, on a pu voir Emmanuel Macron et Vladimir Poutine discuter en face-à-face, mais à une table si immense qu’elle mettait plusieurs mètres de distance entre eux. On en sait enfin plus sur cette scène qu’on dirait sortie d’un cartoon !

Emmanuel Macron a refusé d’effectuer un test PCR Russe

Les photos parlent d’elles-mêmes. La table qui sépare les deux chefs d’Etat est tellement démesurée qu’elle donne à la scène un caractère humoristique. Mais pourquoi une telle table ? On a enfin la réponse à la question que tout le monde se posait.

Deux sources proches de l'Elysée ont confié à Reuters qu'Emmanuel Macron aurait en fait refusé de se soumettre à un test PCR Russe. Il savait les conséquences de distanciation drastiques que ce refus engendrerait, mais le Président ne voulait pas prendre de risques. Quels peuvent être les risques d’un simple test PCR ? Eh bien de fournir son ADN aux autorités Russes :

On savait très bien que ça voulait dire pas de poignée de main et cette longue table. Mais on ne pouvait pas accepter qu'ils récupèrent l'ADN du président.

Toutefois, Emmanuel Macron aurait réalisé un test PCR en France avant son départ, ainsi qu’un test antigénique "effectué par son propre médecin une fois en Russie".

L’Elysée a confirmé ces dires en qualifiant le protocole sanitaire imposé par le Kremlin "d’inacceptable". Les contraintes pour effectuer une rencontre "classique" avec serrage de mains et table de taille normale n’étaient pas réalisables, selon la présidence française.

Tout est plus clair ! Cependant, il est intéressant de se demander si le président français a été logé à la même enseigne que d’autres chefs d’Etat…

Un message politique sous-jacent ?

Les Russes ont affirmé que Vladimir Poutine devait rester dans une "bulle sanitaire très stricte". Impose-t-il une distanciation aussi exagérée aux autres chefs d’Etat ?

Eh bien ce protocole sanitaire très imposant n’a apparemment pas été appliqué lors de la rencontre du président russe avec le président kazakh Kassym-Jomart Tokayev. Les deux hommes s’étaient serré la main et avaient échangé autour d’une table classique. Est-ce parce que le chef d’Etat kasakh a accepté le test PCR Russe ? On peut le supposer logiquement, bien qu’aucune déclaration sur le sujet n’ait été faite.

Toujours est-il, les règles de distanciation gigantesque imposées par le Kremlin, les chefs d’Etats hongrois et iranien ont eux aussi échangé autour de cette gigantesque table, ont été perçues comme un fort message politique. Certains commentateurs ont parlé de symbole du "mépris" russe vis-à-vis de ses homologues. D’autres de symbole de la "démesure" de son pouvoir ou d’une ambiance politique mondiale "glaciale"

La rencontre aura en tout cas beaucoup fait parler sur les réseaux-sociaux donnant naissance à de nombreux montages humoristiques.