Aymeric Caron reste ferme sur ses positions concernant le conflit israélo-palestinien. D’après lui, Arthur et d’autres personnalités publiques continuent de soutenir les actions militaires israéliennes à Gaza. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien journaliste ne mâche pas ses mots. Inévitablement, ses propos cinglants ont suscité une polémique et des réactions virulentes de ses adversaires.
Dans Klichés, la série digitale du présentateur, il s’en prend, une nouvelle fois, au député LFI. Dans l’épisode en question, la secrétaire imaginaire de ce dernier se charge de lui trouver un dentiste qui ne soit pas "jui...sioniste".
Face à ce dilemme, les personnages trouvent alors une solution farfelue : "bourrer la gueule de M. Caron au Schnaps. C’est un alcool allemand, cela ne devrait pas poser de problème. Et une fois qu’il est raide défoncé, tu lui arraches sa dent au marteau et à la faucille". Comme on pouvait s’y attendre, le principal concerné n’a pas tardé à répliquer.
Arthur et Aymeric Caron règlent leurs comptes
C’est un fait : les deux hommes ne s’apprécient pas. Et sur les réseaux sociaux, l’écrivain de 54 ans a réagi à ce nouvel épisode de Klichés. "Le soutien du génocide des Palestiniens Arthur veut que vous visionniez sa dernière œuvre. Faisons-lui plaisir", lance-t-il.
Et de continuer :
C’est important qu’on comprenne qui il est, et la manière dont il instrumentalise la lutte contre l’antisémitisme pour défendre les crimes d’Israël.
Aymeric Caron a aussi évoqué l’affaire Raphaël Enthoven. Selon ses propos, Arthur a "trop pris la confiance" après le verdict du tribunal correctionnel de Paris en faveur du polémiste. Ce dernier avait déclaré que le parti LFI était "passionnément antisémite".
Les juges ne pouvant s’appuyer sur le fait que vous êtes un polémiste (vous avez déclaré vous-même ‘ne pas faire de politique’), votre accusation de ‘copieusement antisémite’, alliée à la fabrication de plusieurs vidéos accusatoires contre moi et le partage d’autres vidéos diffamatoires devraient cette fois obliger la justice à prendre une autre décision.
Sans surprise, Arthur a vite riposté sur le réseau social X. Jacques Essebag, de son vrai nom, précise qu’il "faut une détestation de soi particulièrement aboutie pour transformer la haine des autres en ligne éditoriale".
Votre obsession des Juifs est désormais si régulière qu’elle tient de la méthode. On n’est plus dans l’opinion, ni même dans l’excès : on est dans la routine.
"Ils ne sont pas tous juifs"
Après les plaintes déposées contre Aymeric Caron, Arthur estime que son rival devrait passer un séjour en hôpital psychiatrique. Et d’envoyer une dernière pique : "Rassurez-vous : ils ne sont pas tous juifs. Bon rétablissement". La hache de guerre ne risque pas d’être enterrée de sitôt.
