Présentateur, humoriste, homme d’affaires… Arthur a bâti une longue carrière à la télévision. Il a participé au lancement de programmes cultes, comme Loft Story ou Star Academy dans les années 2000. En plus d’animer, il a fondé sa société de production, Satisfaction - The Television Agency, à l’origine d’émissions comme Mamans & célèbres ou La Villa des cœurs brisés.
Jacques Essebag, de son vrai nom, est aujourd’hui l’un des visages emblématiques de TF1. Depuis plus de dix ans, l’animateur de 59 ans est aux commandes de Vendredi, tout est permis avec Arthur. Pourtant, malgré cette réussite, une ancienne vidéo l’a plongé dans la tourmente.
Sur le plateau de Quotidien, ce mercredi 12 novembre 2025, le quinquagénaire a évoqué ces séquences jugées sexistes dans À prendre ou à laisser. Découvrez ses révélations.

"Je ne suis pas fier"
La séquence en question, filmée dans les années 2000, remonte à l’époque où Arthur animait À prendre ou à laisser. Diffusée par le média luxembourgeois L’effrontée en décembre dernier, celle-ci a été relayée par Le Parisien. Le journal a dénoncé des "comportements sexistes" de la part du présentateur.
Dans ces extraits, on y voit Arthur embrasser une candidate sans son consentement. Il murmure à une autre participante : "J’ai toujours aimé les femmes qui me résistaient". Et aussi : "Plus tu me résistes, plus je te dompterai". Dans les colonnes du Parisien, le principal concerné a expliqué qu’il s’agissait d’un style d’animation propre à une autre époque.
En pleine promotion de son ouvrage J’ai perdu un Bédouin à Paris, aux éditions Grasset, Arthur a répondu aux questions de Yann Barthès et des chroniqueurs de Quotidien. Alors forcément, l’animateur de TMC a évoqué avec lui ces archives embarrassantes. Il reconnaît s’être mal comporté : "C’est une émission qui avait 6 millions de téléspectateurs tous les soirs, où je faisais des blagues lourdingues, dont je ne suis pas fier".
Et de poursuivre :
On les regarde aujourd’hui, mais il n’y avait rien, ni de harcèlement, ni de quoi que ce soit. Mais on a utilisé cette vidéo pour essayer de me nuire. Bon, ça partait d’un sentiment assez bizarre.
Arthur dénonce les messages antisémites
Après la publication de cette vidéo, le présentateur de TF1, qui a célébré ses trente ans de carrière cette année, a été confronté à l’antisémitisme. Face à cette vague de haine sur les réseaux sociaux, il a saisi la justice et a obtenu l’ouverture d’une enquête pour injures publiques.
Sur le plateau de Quotidien, Arthur a dénoncé les commentaires antisémites à son encontre. "Les messages qu’il y avait en dessous, normalement on aurait dû avoir des messages sur MeToo, genre espèce de pervers, espèce de sale type et tout, et en fait c’était que du 'sale juif'", explique-t-il. Même s’il admet ses erreurs, il refuse les insultes liées à ses origines.