Patrick Sébastien est sans nul doute le présentateur préféré des Français. Son franc-parler et la qualité de ses émissions ont forgé sa réputation dans le cœur des téléspectateurs. Absent des écrans depuis presque un an, la parution de son dernier ouvrage Sans Chaines fait couler beaucoup d'encre, mais aussi de larmes. Comme à son habitude, Patrick Sébastien se prête au jeu des confidences et ne fait aucune concession. 

Un parcours hors du commun

Quand on pense à Patrick Sébastien, on le voit comme un homme passionné. On n'imagine pas à quel point il s'est investi dans son métier. Un an après la décision de son éviction par France 2, il reconnaît n'avoir toujours pas digéré la manière dont les choses se sont déroulées.

Sa vie personnelle a aussi été marquée au fer rouge. Dans son livre, il pleure son fils. Disparu à l'âge de 20 ans lors d'un accident de moto, l'animateur n'est jamais ressorti indemne de cette mort tragique et injuste. Comme il le résume :

Le jour où mon fils est mort, je suis mort aussi. Encore aujourd'hui, je suis un handicapé dans un fauteuil invisible

Mais Patrick Sébastien a toujours su rebondir en ayant un train d'avance sur son époque. Du reste, il a toujours su innover et offrir le meilleur à son public. On se souvient notamment du Grand Bluff. Dans cette émission qui avait battu tous les records d'audience, l'artiste s'était déguisé afin de piéger ses amis de la petite lucarne. Même sa propre mère était tombée dans le panneau !

Dans les dernières secondes de la vidéo ci-dessus, dans le regard, on sent bien l'amour et la complicité qui lient cette mère et son fils. Quand il aborde ce sujet dans son livre, l'émotion de Patrick Sébastien est palpable. En qualifiant leur amour d'absolu, il révèle aussi que les souffrances de sa mère en fin de vie lui étaient si insupportables et intolérables qu'il a tenté de les soulager, comme il l'explique à nos confrères de Téléstar :

Il m'a fallu un courage abyssal pour mettre un oreiller sur son visage. Je n'ai pas tenu longtemps mais j'ai essayé.

Cette confidence de l'artiste met des frissons. Une chose est sûre, elle relance le débat sur l’euthanasie.