C’est le 14 juillet dernier que Thierry Ardisson est décédé à 76 ans. Alors qu’il luttait contre un cancer du foie, l’animateur, entouré jusqu’au bout par ses proches, a fini par succomber à la maladie.
Depuis, c’est une pluie d’hommages qu’a reçue le compagnon de la journaliste Audrey Crespo-Mara. Cette dernière a réalisé un reportage sur son regretté époux. Intitulé La face cachée de l’homme en noir, celui-ci a été dévoilé le 16 juillet sur TF1 en deuxième partie de soirée.
Dans celui-ci, Manon, Ninon et Gaston, les trois enfants de Thierry Ardisson, ont pu prendre la parole.
Manon évoque l’égocentrisme de son père
Manon (née en 1989), Ninon (née en 1991) et Gaston (né en 1996) sont les trois enfants que Thierry Ardisson a eus avec son ex-femme Béatrice Loustalan. Très discrets dans les médias, ils ont bien voulu rendre hommage à leur père face caméra. Ainsi, Gaston parle d’un homme « très déconnade mais très sévère » qui appréciait être « au centre de l’attention ».
Manon n’a pu que confirmer les propos de son frère. « Quand il vient déjeuner avec la famille, tout le monde doit se taire pendant qu’il parle. L’intérêt est que lui raconte ce qu’il fait. Ça l’intéresse très peu ce que toi tu fais. Il est égocentrique », a-t-elle confié.
Des funérailles en toute intimité
C’est ce jeudi 17 juillet, en l’église Saint-Roch à Paris, à partir de 16 heures 30, que les funérailles de Thierry Ardisson vont se dérouler. La cérémonie est « réservée aux invités » et l’inhumation se fera « dans le plus strict intimité ».
Pour rappel, Thierry Ardisson s’était déjà penché sur ses obsèques auprès du Point, évoquant alors ses dernières volontés.
« J'aimerais que les trois femmes que j'ai épousées soient là. Ma famille aussi. Mes potes. », avait-il déclaré.
« De toute façon, quand je sentirai la mort approcher, j'écrirai tout. Je veux l'encens, les enfants de chœur… la totale ! J'ai déjà toute la playlist en tête (Il rit.) Je veux qu'on écoute “Lazarus” de David Bowie et “In My Life” des Beatles repris par Sean Connery. »
Conscient d’être une personnalité clivante, celui dont l’originalité du faire-part de décès a surpris avait ajouté :
« Je ne pense pas qu'on remplisse toute une église avec des gens qui viendront chanter mes louanges ! Ou alors peut-être une petite chapelle ! (Il rit.) J'ai toujours été un mouton noir, donc ça ne m'ennuie pas. On ne peut pas garder la liberté de ton que j'ai, en espérant être aimé par tout le monde ! »