Marine Lorphelin mène ses études de médecine avec brio depuis des années. Elle avait annoncé une pause dans celles-ci il y a quelques mois après avoir été en première ligne dans la gestion du coronavirus. Et pour profiter au mieux de cette pause, Marine Lorphelin s’est envolée pour la Nouvelle-Calédonie, où vit son compagnon, Christophe Malmezac.

Les deux tourtereaux, désormais fiancés, ont vécu plusieurs années de relation à distance. Il profitent donc à fond l’un de l’autre. Mais tout n’est pas plages et farniente pour Marine Lorphelin. Celle-ci a repris le chemin des cabinets de médecin et effectué ses premiers remplacements, une étape importante de son internat.

Une expérience forte qui se termine

Pour fêter la fin de cette expérience forte, Marine Lorphelin s’est fendue d’un post Instagram sous forme de moment confidences.

La jeune femme a ainsi parlé du manque de confiance en elle qui l’habitait au début de son parcours en médecine et comment elle était parvenue à surmonter cela :

Je souris même si j’ai un pincement au coeur. C’est la fin d’une étape qui a été importante dans mon parcours : mes premiers remplacements en cabinet. Et ce fut la meilleure expérience de (TOUT) mon internat.

- Moment confession -

Le manque de confiance en moi, en mon jugement clinique et en mes connaissances était un vrai poids. Je fais partie de ces internes qui ont souvent peur de faire une bêtise, qui se remettent tout le temps en question, qui n’osent pas toujours assumer ce rôle. Mais plus maintenant. Je connais mes faiblesses mais je connais aussi mes forces. J’ai enfin réalisé ce qu’on m’a toujours dit.

Prise de conscience de Marine Lorphelin

Marine Lorphelin poursuit sur sa prise de conscience :

Qu’on pouvait être un bon médecin et ne pas tout savoir.
Que mes années d’études ont servi de socle mais que tout reste à faire.
Que l’essentiel est dans ma tête, oui c’est bien là, mais qu’il faut maintenant le mettre en pratique.
Que la pratique est tellement différente de la théorie !
Qu’il faut parfois prendre des décisions difficiles.
Qu’on peut dire non.
Qu’on peut compter sur nos confrères.
Qu’on peut compter sur nos patients aussi.
Que chaque situation, chaque patient est unique.
Que notre rôle n’est pas de prescrire, mais bien d’accompagner.

Et qu’elle est là la richesse et la base du métier de soignant : créer du lien.

Des confidences touchantes et qui montrent que Marine Lorphelin s’épanouit pleinement dans son métier et dans son existence. On lui souhaite une carrière aussi satisfaisante que cette expérience de remplacements en cabinet !