Si elle a perdu son statut de papesse de la télé-réalité, Magali Berdah n’est pas du genre à se laisser abattre. Pourtant, la quadragénaire est passée par bien des épreuves ces dernières années. Alors qu’elle était au sommet de sa carrière après avoir fondé son agence Shauna Events, Magali Berdah a vu son empire s’écrouler comme un château de cartes, quand Booba a décidé de mettre le nez dans ses affaires en 2022.
Accusée de pratiques commerciales frauduleuses, la femme de Stéphane Teboul avait dénoncé un harcèlement massif de la part du rappeur et de ses abonnés, allant jusqu'à mettre en péril sa sécurité et celle de sa famille. "Je subis du harcèlement en meute depuis plusieurs jours ! H24 ! Ça suffit ! Laisse-moi tranquille !", s’était-elle lamentée, à bout. Mais alors qu’elle avait porté plainte contre Booba pour cyberharcèlement, ce dernier a, lui aussi, saisi la justice et l’a poursuivie pour diffamation.

Après la pluie, le beau temps
Mais fort heureusement pour Magali Berdah, elle a réussi à faire condamner 28 personnes pour cyberharcèlement aggravé et menaces de mort. Et alors qu’elle risquait six mois de prison ferme pour blanchiment d’argent, celle qui s’est réconciliée avec Manon Marsault a finalement été relaxée en novembre dernier. Par ailleurs, Booba a décidé de retirer sa plainte pour diffamation en mars dernier. De quoi donner à Magali Berdah l'envie de rebondir et de prendre un nouveau départ.
Bien que la mère de famille ait été lâchée par plusieurs de ses poulains et a dû faire face à de gros soucis financiers, elle n'a pas complètement perdu le sens des affaires. Ainsi, en octobre 2024, elle annonçait vouloir créer "le premier réseau d’influenceurs mondial", en développant son agence à l’international. "La France est un exemple dans le monde entier en ce qui concerne l’influence", avait-elle déclaré, lors d’une conférence de presse, indiquant au passage qu’elle collaborait déjà avec des créateurs de contenu à l’étranger.
Une démarche qui n’est pas passée inaperçue
En attendant de mener ce projet à bien, Magali Berdah a lancé son propre talk-show sur YouTube, baptisé Bienvenue chez Madame Berdah. Mais la pétillante brune est une femme touche-à-tout et s’est récemment improvisée "reporter de terrain", comme elle l'avait déjà fait en 2022, en interrogeant les candidats à l'élection présidentielle.
Dans les rues de la capitale, elle est allée à la rencontre des Français pour connaître leur opinion sur le projet de loi visant à réduire l’impact écologique du milieu du textile, en augmentant les taxes imposées aux marques de fast fashion. Un sujet qu’elle estime assez préoccupant pour réaliser un micro-trottoir et une démarche qui n’a pas manqué de faire réagir sur la Toile.
Ainsi, ce mercredi 14 mai 2025, sur son compte Instagram, Hugo Clément a relayé la vidéo de Magali Berdah, qu’il a entrecoupée de ses réactions. Et le journaliste, connu pour son engagement en faveur du bien-être animal, s’est montré plutôt perplexe.
Vous vous souvenez de Magali Berdah, la reine des influenceurs ? Eh bien, figurez-vous qu’elle s’est reconvertie dans le journalisme ! Eh ouais ! Elle est devenue reporter de terrain. C’est cool, ça.
A-t-il lancé face caméra, faussement réjoui qu'elle "s'intéresse à l'écologie".
Car le militant écologiste a ensuite indiqué que les questions de Magali Berdah posées aux passants lui semblaient être plutôt orientées :
C’est fou, ça, elle n’est tombée que sur des gens qui trouvent ça scandaleux de taxer Shein.
A-t-il fait remarquer, faisant comprendre que cette démarche n'aurait pas vraiment été motivée par un réel désir de préserver la planète.
Pour appuyer ses propos, le compagnon d’Alexandra Rosenfeld a pointé du doigt le fait que la vidéo de Magali Berdah était "une collaboration commerciale avec Shein France".
Une nouvelle industrie agressive ?
Pour rappel, Shein est une entreprise chinoise de prêt-à-porter bon marché, qui cible principalement une clientèle féminine. Si le chiffre d’affaires de la marque est en progression constante, avec plus de 2 milliards de bénéfices réalisés en 2024, celle-ci fait néanmoins l’objet de nombreuses critiques.
Des préoccupations toutefois moindres pour le ou la Français(e) lambda, ravi(e) de pouvoir s’offrir des habits à petits prix ou des modèles inspirés de pièces de grands couturiers...