Au total, 28 individus qui résident en France, âgés de 20 à 49 ans, ont été reconnus coupables des faits reprochés. Selon les informations rapportées par BFMTV, ces internautes aux profils variés ont été jugés entre novembre 2023 et janvier dernier dans le cadre de l’affaire de cyberharcèlement dont Magali Berdah a fait l’objet.

Ce mardi 19 mars 2024, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son jugement. Tous les prévenus ont été condamnés pour cyberharcèlement aggravé, menaces de mort et de crime à l’encontre de l’ex-papesse des influenceurs. Des peines allant de 4 mois de prison avec sursis simple à 18 mois d’emprisonnement dont douze mois ferme, sous bracelet électronique, ont été données.

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Magali Berdah @ DR

Les avocats de Magali Berdah sont satisfaits du jugement rendu

En 2022, le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) avait ouvert une enquête suite aux plaintes déposées par Magali Berdah. De nombreuses interpellations, à travers toute la France, avaient ensuite eu lieu. Les 28 cyberharceleurs sont désormais fixés sur leur sort. La moitié des prévenus a écopé de peines de prison avec sursis et quatorze de peines de prison ferme.

Celle qui a balancé sur le couple formé par Iris Mittenaere et Diego El Glaoui devra aussi recevoir 54 000 euros de dommages et intérêts de la part de ses harceleurs. C’est donc une grande victoire pour la femme de Stéphane Teboul qui avait vécu un procès "hyper éprouvant".

Les avocats de Magali Berdah se sont dits satisfaits du jugement rendu qui est "une réponse judiciaire à la hauteur de la gravité des faits".

Et d’ajouter :

La sévérité des peines prononcées est sans précédent dans une affaire de cyberharcèlement.

Le nom Booba au cœur du procès

Depuis 2022, l’ennemi de la patronne de Shauna Events s’est donné pour mission de mettre un terme aux pratiques commerciales trompeuses des "influvoleurs". La mère de famille s’était alors retrouvée dans son viseur. Dès lors, elle avait subi un violent acharnement sur les réseaux sociaux.

Presque tous les prévenus avaient évoqué le rôle du rappeur dans cette vague de haine à l’encontre de l’ancienne amie de Maeva Ghennam. Malgré tout, Booba refuse d’être considéré comme le chef de "meute". Pour rappel, il a été mis en examen en octobre dernier, puis placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de communiquer avec la plaignante sur les réseaux sociaux.