Une nouvelle affaire qui ternit le rap français. Maes, l’une des figures phares dans le milieu, fait encore parler de lui dans la rubrique faits divers. En effet, l’artiste originaire de Sevran ferait face à une procédure judiciaire particulièrement sévère au Maroc.
D’après les informations rapportées par plusieurs médias locaux, dont Media24, et relayées par Le Parisien, sa comparution a eu lieu devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Tanger. Le tribunal l’a condamné à sept ans de prison ferme dans la nuit de mardi à mercredi 26 novembre 2025.
Maes, présumé commanditaire d’un enlèvement et d’une séquestration
Walid Georgey, de son vrai nom, "aurait commandité à un gang et à un tueur à gages l’assassinat d’un rival à Marrakech". Selon le média Générations, un avis de recherche a été lancé à son encontre au Maroc. Et pour cause, les enquêteurs pensent qu’il aurait cherché à régler un litige d’argent lié à ses concerts de façon radicale.
Arrêté à Casablanca en janvier dernier, Maes restait en détention préventive depuis près de 11 mois, selon Media24. Il aurait quitté Dubaï pour se rendre au Maroc afin d’y régler ses comptes avec cette personne. Seulement voilà, l’opération d’enlèvement et de séquestration aurait été "déjouée" par les autorités locales à Tanger. Par ailleurs, onze individus ont été impliqués et condamnés à des peines d'un à dix ans.
Le rappeur dans le viseur de la justice française
En 2020, Maes, alors au sommet de sa carrière, a été confronté à des tentatives de racket à Sevran. L’agresseur présumé du blogueur Aqababe et sa bande auraient alors pris les armes, entraînant une fusillade.
D’après les informations relayées par la presse, l’assassinat de son manager en France l’aurait incité à vouloir se venger des responsables présumés du racket. Après ces événements, il s’était installé à Dubaï avec sa famille. Et en son absence, il a écopé, en 2024, de dix mois de prison pour des faits de violence en réunion, survenus en 2018 devant un studio à Paris.