Laurent Gerra a débuté sa carrière dans les années 90 et s’est rendu célèbre par ses imitations ironiques de personnalités politiques. L’humoriste n’épargne pas non plus les acteurs, quand il ne tape pas sur les célébrités de l’industrie du spectacle. Si parmi ces dernières, certaines prennent plutôt bien les railleries du conjoint de Christelle Bardet, d’autres, en revanche, n’apprécient pas vraiment son humour.

Cela fut notamment le cas de Johnny Hallyday, comme l’avait fait savoir Michel Drucker dans l'émission La Boîte à secrets, sur France 3, en octobre dernier : "Quand je faisais Studio Gabriel, Johnny disait : "Je vais lui péter la gueule", parce que Laurent se le payait tous les jours. Il chantait avec son accent "Félicie" aussi de Fernandel, version Johnny. Johnny, ça ne lui plaisait pas beaucoup", s'était souvenu l'animateur face à Faustine Bollaert.

Des vannes qu’il regrette

Ce lundi 17 novembre, Laurent Gerra était invité sur le plateau du Buzz TV, à l'occasion de la soirée spéciale que lui a consacré RTL le même jour. Celui qui est actuellement à l’affiche du spectacle Laurent Gerra se met à table ! a été interrogé sur le sujet et bien voulu revenir sur ses anciennes tensions avec le Taulier. Et visiblement, il regrette d’avoir fait de la peine au regretté chanteur, disparu en décembre 2017 : "Il était vraiment embêté avec ça et moi j’étais embêté aussi, parce que je l’aime bien Johnny".

J’ai levé le pied parce que ça lui faisait de la peine et ça faisait de la peine à sa fille, je crois. On n’est pas là pour faire de la peine, surtout à quelqu’un qu’on admire.

Mais fort heureusement, Johnny Hallyday ne lui en a pas tenu rigueur. En effet, grâce à l’intervention de Michel Drucker, l’histoire s'est terminée sur une bonne note entre les deux hommes, qui ont enterré la hache de guerre.

Un humoriste controversé ?

En 2019, l’imitateur de 57 ans a été cité dans un rapport publié par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Il a été considéré que "dans les chroniques humoristiques des matinales radios, Laurent Gerra et Nicolas Canteloup, en particulier, font reposer leur humour sur la sexualisation des femmes irritées". Laurent Gerra a néanmoins eu droit au soutien de la journaliste Alba Ventura, qui, dans un édito sur RTL, avait invité l’autorité "à se détendre un peu".