C'est au début des années 90 que Gad Elmaleh débute sa carrière. Après avoir quitté le Maroc pour le Canada, il atterrit à Paris pour y suivre une formation artistique au cours Florent. Il devient par la suite l'assistant d'Élie Kakou et connaît une petite expérience à la radio avec Arthur.

En 1997, son premier one-man show, Décalages, est salué par la critique et Gad Elmaleh commence à se faire remarquer par la profession. Mais en plus d'être l'un des humoristes préférés des Français, le papa de Noé et Raphaël est très à l'aise devant les caméras. C'est donc tout naturellement qu'il s'est également lancé en tant qu'acteur, avec le succès qu'on lui connaît.

Une erreur de débutant

Mais tout n'a pas été simple à l'époque pour Gad Elmaleh. Il courait les castings et avait été recalé pour jouer dans La Haine, de Mathieu Kassovitz. Par la suite, il a néanmoins reçu deux propositions de scénarios et a dû faire un choix. Un choix qu'il a certainement longtemps regretté.

Au cours d'une interview pour le podcast PAUSE, Gad Elmaleh a révélé qu'on lui avait proposé de jouer dans XXL, avec Gérard Depardieu, et La vérité si je mens. Comme il ne pouvait pas jouer dans les deux films, il a dû trancher et préféré tourner avec le monstre français du cinéma. En outre, la comédie de Richard Anconina lui semblait n'être qu'"un petit film au titre compliqué" :

Moi, à tort, alors que j'ai vingt et quelques balais, on me dit : "Tu vas tourner avec Depardieu". Je pensais que ça allait être un succès de fou.

A expliqué Gad Elmaleh, avant de reconnaître qu'il s'était complètement trompé :

Le film a fait quatre entrées.

A-t-il ironisé.

En revanche, La vérité si je mens a connu un immense succès en 1997 et deux suites ont été tournées en 2001 et 2012.

D'autres films à succès

Cependant, Gad Elmaleh a vite rattrapé son erreur en acceptant, sans hésiter cette fois-ci, de jouer dans La vérité si je mens 2. En 2003, son film Chouchou, inspiré de l'un des personnages qu'il interprète sur scène, réalise 4 millions d'entrées dans les salles obscures. Son second long-métrage, Coco, connaît toutefois un accueil mitigé en 2009. Ce qui n'a pas empêché à ce qu'il soit encore sollicité par l'industrie cinématographique.