Connue pour son franc-parler, Blanche Gardin a toujours défendu ses positions. Lors d’une soirée de soutien à Gaza, en juillet 2024, l’humoriste s’était, une fois encore, illustrée. Sur scène, elle avait lâché devant le public à La Cigale : "Je m’appelle Blanche et depuis le 7 octobre, je suis antisémite". Une déclaration qui a eu des conséquences sur sa carrière et ses finances.

Dans Arrêt sur images, la comédienne de 48 ans s’est livrée sans tabou sur ses galères financières. En effet, ses agents et autres collaborateurs lui ont tourné le dos. Par conséquent, elle n’est plus beaucoup sollicitée dans le milieu culturel.

Blanche Gardin évoque sa mise à l’écart du milieu culturel

L’ex-membre du Jamel Comedy Club semble dépassée par la situation. En effet, elle ne s’attendait pas à de telles conséquences après sa prise de position sur le conflit au Moyen-Orient. "Jamais je me suis dit que cela pourrait arriver, ce qui m’arrive là. Il y a des vraies conséquences sur ma vie matérielle", déplore-t-elle. Et de poursuivre : "Les propositions ne sont pas revenues. À force de plus avoir de revenus, il y a des conséquences. Je dois quitter mon appartement, par exemple".

Blanche Gardin a pourtant fait son retour au cinéma grâce à son rôle dans le film Un monde merveilleux, sorti le 7 mai 2025. La comédienne est aussi à l’affiche de L'Incroyable Femme des neiges. Cependant, elle a précisé que ces projets dataient d’avant son soutien à Gaza.

J’ai tourné, quelques jours après le sketch et avant qu’il soit largement diffusé, Alter ego, de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, avec notamment Laurent Lafitte. Mais depuis, plus rien (…) Au-delà des répercussions médiatiques de ce sketch, j’ai reçu des menaces de viol, de meurtre, des campagnes de téléphone en provenance d’Israël, des tags sur ma porte, même mon frère a été agressé. Je ne dis pas ça pour me plaindre, mais c’est un état de fait.

"Je n'ai jamais trouvé drôle ce qu'elle faisait"

Sur le plateau de Tout beau tout n9uf, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs ont commenté ses déclarations dans Arrêt sur images. Et Gilles Verdez s’est montré très dur envers Blanche Gardin. Il a donné l’impression de penser que l’humoriste récolte ce qu’elle mérite.

Je n'ai jamais trouvé drôle ce qu'elle faisait. Je n'ai jamais trouvé que c'était une humoriste de talent. À partir du moment où ça ne me fait pas rire et s'il y a beaucoup de gens comme moi, peut-être qu'il faut se poser des questions...

Et vous, qu'en pensez-vous ?