Elle n’en peut plus. Cela fait une semaine que la gérante du restaurant Merci Maman Fast Good à Tremblay-en-France est harcelée au téléphone. Pourquoi ? Souvenez-vous, la semaine dernière, Aya Nakamura ne se rendait pas à Quotidien, annulant en dernière minute selon l’équipe de l’émission, à 13h pour « un contretemps » selon la chanteuse.

Le soir même, Aya Nakamura était vue et filmée dans une soirée sans masque, en train de danser au milieu d’autres gens. Une initiative qui est mal passée en temps d’épidémie et dont la chanteuse s’est depuis excusée.

De la nourriture en échange de visibilité

Mais lors de cette soirée, la chanteuse a posté en story Instagram de la nourriture commandée pour l’occasion en identifiant le restaurant qui l’avait fournie. Il s’agissait de Merci Maman Fast Good, un restaurant situé à Tremblay-en-France. Ce dernier a réalisé selon la gérante une belle commande pour 10 personnes comprenant des brochettes de légumes, des plats chauds, du poulet…

La commande n’a pas été réglée en argent mais en visibilité. Anne-Sophie Egounlety, la gérante, s’attendait en effet avec l’identification par Aya Nakamura, à un afflux de nouveaux clients piochés dans la communauté de 2,6 millions de followers de la chanteuse.

Seulement voilà, le restaurant et sa gérante ont été accusés d’avoir abrité la soirée dans l’illégalité la plus totale. Plusieurs médias ont désigné Merci Maman Fast Good comme lieu des réjouissances alors que c’était faux. Le restaurant n’a fait que préparer les commandes avant qu’elles soient emportées, une pratique totalement autorisée pour les restaurants.

La gérante harcelée au téléphone

Mais depuis le 13 novembre, c’est l’enfer pour Anne-Sophie Egounlety comme elle le raconte au Parisien :

Des gens m'ont appelée en disant qu'ils espéraient ma fermeture et me taclaient en disant que je m'autorisais à ouvrir alors que les autres sont fermés. Certains appellent, commandent pour 15 personnes... mais ne viennent jamais chercher la commande.

Une situation compliquée qui vient s’ajouter à une santé financière déjà rendue précaire par le premier confinement pour le restaurant :

Déjà, le premier confinement avait été dur, j'ai mis deux salariés au chômage partiel, ainsi qu'un apprenti. Je faisais tout moi-même : gestion, cuisine, commande à emporter... Je n'avais vraiment pas besoin d'une telle publicité.