Le 14 décembre 2024, la soirée de son élection semblait pourtant placée sous les meilleurs auspices : elle devenait alors la première Miss Martinique et la première Miss de plus de 30 ans à décrocher le titre de Miss France. Mais après ce moment de joie, son règne a rapidement pris une tournure bien plus éprouvante. Les commentaires négatifs se sont multipliés sur les réseaux sociaux, visant son physique, sa couleur de peau ou encore son âge. Angélique Angarni-Filopon a dû faire face à un torrent de reproches.

Aujourd’hui, elles sont 30 candidates à espérer lui succéder et à briguer le titre de Miss France 2026, qui sera remis le 6 décembre. Durant leur voyage préparatoire en Martinique, Angélique Angarni-Filopon les accompagne et les guide, bouclant ainsi une année qui a failli s’interrompre tant le cyberharcèlement et les menaces ont pesé sur elle.

Angélique Angarni-Filopon au cœur de la polémique

Les attaques dont elle a été la cible se sont intensifiées après une interview donnée à Sud Radio le 8 janvier, au cours de laquelle elle a dû s’exprimer sur le drame survenu à Charlie Hebdo.

Elle a ensuite réagi à la controverse, déclarant : "Peut-être que cela a été maladroit, mais dans ma fonction de Miss France, je me dois une neutralité sur certains sujets pour éviter tous malentendus et susciter toutes controverses. Mais je comprends que ma non-réaction sur ce sujet aussi sensible ait pu susciter autant de commentaires".

Elle avait ainsi tenté de justifier son absence de réponse, qui avait choqué une partie du public.

Angélique Angarni-Filopon a failli mettre fin à son règne

Selon Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France, Angélique Angarni-Filopon aurait sérieusement envisagé d’abandonner son titre avant la fin de son mandat. Dans un entretien accordé au Parisien, il est revenu sur l’ampleur de la situation : “Elle a reçu des menaces de mort. Nous avons dû renforcer sa sécurité, faire un signalement à la police et elle a déposé plusieurs mains courantes. Miss France, c’est passionnel. Cela s’est rajouté à la haine raciste post-élection”, a-t-il expliqué, avant de dévoiler ce qu’elle avait confié en privé.

“Après la vague de harcèlement qu’Angélique a reçu depuis son élection, elle a dit il n’y a pas longtemps qu’en février, elle voulait rendre sa couronne. Elle a voulu arrêter parce que c’était trop dur, trop lourd à porter”.

Finalement, Angélique Angarni-Filopon est allée au bout de son année de Miss France, malgré l’adversité et les attaques de ses détracteurs.