À 67 ans, Andie MacDowell peut se targuer d’avoir réussi sa carrière d’actrice. Au fil des années, l’égérie L’Oréal Paris a joué une multitude de personnages dans des séries et films à succès. Elle a notamment prêté ses traits à Del Landry dans la série The Way Home. La comédienne s’est également illustrée à la perfection au cinéma. Elle a notamment été à l’affiche de Quatre mariages et un enterrement, Un jour sans fin et Green Card, entre autres.
La native de Gaffney, en Caroline du Sud, aux États-Unis, n’a plus rien à prouver : elle reste une pointure dans le milieu du septième art. La preuve, s’il en faut encore une, son rôle dans le film The End of Violence, sorti en 1997. Elle y joue le personnage de Paige et donne la réplique à Bill Pullman. La fiction sera d’ailleurs diffusée ce samedi 11 octobre 2025, à 21h sur France 4.
"The End of Violence": synopsis du film
Dans un futur proche, l’Amérique vit sous le contrôle permanent des caméras. Chaque geste, chaque regard, peut devenir une menace, dans ce film réalisé par Wim Wenders. Mike Max (Bill Pullman), producteur de films à succès, s’est enrichi en exploitant la violence. Un soir, deux hommes sont chargés de l’éliminer. Ils réussissent à le kidnapper, mais leur mission tourne au cauchemar. Le lendemain, on les retrouve morts, décapités.
L’enquête est confiée à l’inspecteur Doc Block. Rapidement, il comprend que la victime a peut-être pris le dessus. Mike Max aurait échappé à ses ravisseurs et orchestré leur fin. Au même moment, Ray Bering, ancien ingénieur de la NASA, installe un système de surveillance dans un observatoire isolé. Par hasard, il assiste à une partie du drame sur ses écrans. Ce qu’il découvre dépasse l’entendement.
Andie MacDowell s’accepte telle qu’elle est aujourd’hui
Actrice féministe, Rosalie Anderson MacDowell, de son vrai nom, n’hésite pas à dire tout haut ce qu’elle pense. Les fans de l’émission de The Drew Barrymore Show peuvent en témoigner. À cette occasion, l’intéressée s’est insurgée contre le culte de la beauté et l’âgisme. Dans un premier temps, elle a dit tout le bien qu’elle pensait de l’actrice à la tête du programme. "Je t’aime, Drew, merci de faire ça", a-t-elle notamment confié.
Andie MacDowell a ensuite évoqué l’histoire de sa grand-mère "matriarche, forte, respectée". Et dans la foulée, la sexagénaire a fait une importante mise au point.
Ce concept nous a rabaissées en vieillissant. Il nous a fait ressentir de la honte. J’ai trois petits-enfants et je vais être grand-mère pour eux. Je vais avoir l’apparence que je suis censée avoir, parce que je m’aime. Et je n’ai pas à paraître jeune !
Son coup de gueule contre l’âgisme au cinéma
À plusieurs reprises, Andie MacDowell a pointé du doigt la différence de traitement entre les actrices et les comédiens qui montrent des signes du temps. "C’est tellement plus simple jusqu’à 30 ans, ensuite ça se gâte", a-t-elle déploré. Quoi qu’il en soit, celle qui joue dans Footloose n’a pas l’intention de recourir à la chirurgie esthétique. D’ailleurs, ses rides et ses cheveux gris sont devenus sa marque de fabrique.
Andie MacDowell reste ferme sur ses positions. Et elle bénéficie d’un soutien inébranlable. "L’aspect le plus essentiel dans le fait de bien vieillir, c’est d’avoir le bon cercle d’amis", explique-t-elle auprès du magazine Madame Figaro. Et vous, que pensez-vous de ses déclarations ?