Dans le sillage de Booba, le gouvernement s’intéresse de près au business des créateurs de contenus, la faute aux « influvoleurs ». En effet, les pratiques douteuses de ces derniers ne sont pas sans conséquences. Pour rappel, Bruno Le Maire expliquait qu’une consultation publique pour mieux encadrer les influenceurs était nécessaire. De ce fait, l’examen d’une proposition de loi afin de lutter contre les arnaques financières dans ce secteur, a commencé à l’Assemblée nationale. Mélanight et d’autres acteurs dans le milieu y ont été convoqués afin d’aider à identifier les problèmes.

Mélanight reconnaît ses torts

Face à l’étau qui se resserre autour des influenceurs, les créateurs de contenus, à l’instar d’EnjoyPhoenix ou encore Seb La Frite, ont signé une tribune dans le Journal du dimanche (JDD). Selon les informations relayées, ils craignent que leurs activités soient assimilées à celles des "influvoleurs". Cette initiative fait d’ailleurs couler beaucoup d’encre. De son côté, Mélanight est venue à l’Assemblée nationale pour se défendre sur ses placements de produits.

Que ses fans se rassurent, Mélanie Amar, de son vrai nom, n’est accusée de rien. En revanche, des questions sur son business lui ont été posées. L’influenceuse a alors affirmé qu’elle avait fait des placements de produits pour les paris sportifs, pour la chirurgie esthétique et pour crypto trading. Après son passage dans l’hémicycle, la star de télé-réalité s’est alors rendu compte des répercussions de ses activités sur ses abonnés mineurs. En effet, elle s’est emparée de son compte TikTok pour prendre la parole après cette convocation.

Je vous le dis, je me sens tellement honteuse, mais pas parce que j’ai fait quelque chose de mal, mais parce que je ne me suis pas rendu compte de ce que je faisais, parce que je ne pensais pas aux mineurs et aux dégâts que je pouvais faire.

StarMag.com
Mélanight @ DR

"Fautes avouées à moitié pardonnées"

Après cette prise de parole de Mélanight, son amie Noémie Mabelleuh, également présente à l’Assemblée nationale, a tenu à prendre sa défense. "Fautes avouées à moitié pardonnées !", a-t-elle dit. Ce, avant d’évoquer le "dropshipping", la vente sur internet derrière laquelle "les influvoleurs" se font une fortune au détriment de leurs abonnés. Tout porte à croire que le métier d’influenceur doit être mieux encadré par la loi.