Les ennuis continuent pour le prince Andrew… Des messages datant de 2011, récemment rendus publics, suggèrent que le duc de York aurait demandé à un officier chargé de sa sécurité de collecter des informations personnelles sur Virginie Giuffre, incluant son numéro de sécurité sociale et sa date de naissance, rapportent la BBC, The Telegraph et The Guardian.

Des messages embarrassants ?

Les e-mails auraient été envoyés peu avant la publication d’une photo du prince aux côtés de Virginie Giuffre, qui était alors mineure. A leurs côtés également Ghislaine Maxwell, qui est associée à Jeffrey Epstein. La police de Londres a confirmé qu’elle « examine activement les allégations ».

Virginia Giuffre, qui s’est suicidée à 41 ans, accusait Epstein de trafic sexuel et affirmait avoir été contrainte d’avoir des relations sexuelles avec le prince Andrew, alors qu’elle était âgée de 17 ans. Des accusations que le duc de York a toujours niées.

Une réputation déjà fragilisée

Cette controverse intervient peu après que le prince Andrew a renoncé à ses titres et honneurs royaux, afin de ne pas détourner l’attention du travail de la famille royale. Selon Ed Miliband, ministre britannique, ces révélations sont « profondément préoccupantes » et nécessitent une enquête sérieuse. Il souligne que les officiers de protection ne doivent pas être sollicités pour des affaires personnelles.

En 2022, le prince Andrew avait trouvé un accord à l’amiable avec Virginie Giuffre, versant une somme à une association de défense des victimes. L’accord ne comportait aucune reconnaissance de culpabilité. Il incluait cependant un engagement à soutenir une organisation pour les droits des victimes.

La sortie prochaine des mémoires posthumes de Virginie Giuffre, Nobody’s Girl, pourrait raviver l’attention médiatique sur le prince et sur ses liens avec Jeffrey Epstein, mort en 2019 avant son procès pour trafic sexuel.