Souvenez-vous, en janvier 2020, Sarah Abitbol avait brisé l’omettra régnant sur le patinage artistique. L’ancienne athlète avait en effet sorti un livre pour dénoncer les viols commis par son ancien entraîneur.

Elle en avait profité pour évoqué les violences sexuelles régnant en général dans le milieu du patinage artistique et dénoncé le fait que beaucoup savaient au sujet de son entraîneur et n’avaient pourtant rien dit.

Sarah Abitbol déçue par Nathalie Péchalat

Un an après, Sarah Abitbol s’est dite « soulagée » que son ancien entraîneur, Gilles Beyer, ait été mis en examen. Et ce, pour « viols sur mineur par personne ayant autorité sur la victime » et « agressions sexuelles sur mineur ».

Mais dans L’Obs, elle a aussi confié ses déceptions quant à l’évolution de la situation dans le monde du patinage artistique. Elle a notamment évoqué Nathalie Péchalat, présidente de la fédération française des sports de glace depuis mars 2020 :

Nathalie Péchalat, la nouvelle présidente, a nommé une responsable éthique qui non seulement n’est pas venue vers moi, mais refuse toutes mes propositions de collaboration.

La patineuse mise à l'écart par son club

Et au-delà de la responsabilité de Nathalie Péchalat, Sarah Abitbol a aussi évoqué la situation dans les clubs et les instances du sport :

J’ai l’impression qu’ils veulent qu’on passe à autre chose, que Sarah Abitbol, elle a sali le patinage artistique en parlant de viols.

Elle a également dénoncé que son propre club, celui où son agresseur l’a entraînée lui refuse aujourd’hui l’accès. Et ce, depuis ses révélations :

Aujourd’hui, j’ai des difficultés à aller m’entraîner dans ma patinoire. Et ça, c’est très dur à vivre psychologiquement.

 

 Nathalie Péchalat, la présidente de la Fédération française des sports de glace que Sarah Abitbol acusse de ne pas l'avoir soutenue @SIPA
Nathalie Péchalat, la présidente de la Fédération française des sports de glace que Sarah Abitbol acusse de ne pas l'avoir soutenue @SIPA

Sarah Abitbol a en tout cas lancé un appel à la présidente de la Fédération française des sports de glace qui :

devrait pourtant se souvenir qu’elle a été élue grâce à la libération de la parole.

Pour l’instant, Nathalie Péchalat n’a pas réagi à ces propos.