Le match aurait pu être beau, malheureusement ça n'a pas été pas le cas. À la quatrième minute de jeu, la rencontre entre l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille a dû être interrompue. Dimitri Payet a en effet été victime d'un jet de bouteille au visage. Toujours traumatisé, le joueur a du mal à s'en remettre.

Dimitri Payet toujours traumatisé

En clôture de la 14e journée de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais affrontait l'Olympique de Marseille. À la quatrième minute de jeu, la rencontre s'est terminée définitivement, suite à jet de bouteille d'eau. Le constat est terrible pour le football français, qui n'a jamais été aussi intéressant sur le terrain, mais qui s'avère incontrôlable dans les tribunes. Et le pire est sûrement pour Dimitri Payet.

Touché physiquement, il a décidé de porter plainte contre l'auteur présumé des faits. Mais surtout, d'après les informations de L'Équipe, Dimitri Payet aurait du mal à se remettre de l'incident. En effet, le joueur souffre de séquelles psychologiques :"J'ai maintenant peur d'effectuer des corners lorsque je joue à l'extérieur", avoue-t-il notamment.

L'auteur des faits jugé ce mardi

Malheureusement, cet acte n’est pas le premier en France. Et surtout, c'est la deuxième fois qu'il concerne Dimitri Payet. D'après son récit, il n'est pas près d'être rassuré lorsqu'il retournera sur un terrain de football :

Au retour dans le vestiaire, j'ai réalisé ce qu'il m'était arrivé. J'étais choqué, seul, sur la table de soins. J'étais dans l'incapacité totale de reprendre la rencontre. Je suis encore, même aujourd'hui, sous le choc. Ce n'est pas la première fois que je suis victime de ce genre de faits

Interpellé assez rapidement après son jet de bouteille, l'auteur des faits a vu sa garde à vue prolongée lundi soir. L'affaire va ainsi prendre un nouveau tournant ce mardi, puisqu'il comparaîtra à 14h devant la 14e chambre du tribunal correctionnel de Lyon.

StarMag.comL'homme sera jugé pour violence avec arme par destination dans une enceinte sportive. D'après les informations disponibles, des sanctions judiciaires pourraient être prononcées à son encontre. Il risque jusqu'à 5 000 euros d’amende, assortis de 1 an de prison en cas d’incitation à la haine/violence, symboles racistes, mais aussi 3 ans d’emprisonnement en cas de jet de projectiles, détention/utilisation d’artifices.