Sorti le 13 novembre dernier au cinéma, le film J'accuse est au cœur de la polémique. Mais ce n'est pas le film en lui-même qui fait jaser, c'est plutôt le réalisateur, Roman Polanski qui est, à nouveau, la cible de toutes les critiques...

Et pour cause, depuis quelques semaines, celui-ci est mis en cause dans une nouvelle affaire de viol. Cette fois-ci, c'est l'ex-mannequin et comédienne Valentine Monnier qui l'accuse de l’avoir violée à Gstaad, en 1975. Une accusation qui s'ajoute à une autre bien plus ancienne. Eh oui, pour rappel, Roman Polanski, qui était récemment défendu par Nadine Trintignant, est toujours poursuivi par la justice américaine dans le cadre de la procédure pour détournement de mineure lancée à son encontre en 1977.

Roman Polanski se défend

Face à cette nouvelle accusation, le réalisateur a récemment tenu à se défendre dans le journal Paris Match. Selon lui, tout est absolument faux :

Je n’ai évidemment aucun souvenir de ce qu’elle raconte, puisque c’est faux. Je le nie absolument. Son visage sur les photos publiées me dit quelque chose, pas plus.

Roman Polanski se considère-t-il comme une victime dans toute cette affaire ? Celui-ci balance :

Depuis des années, on essaie de faire de moi un monstre. Je me suis habitué à la calomnie, ma peau s’est épaissie, endurcie comme une carapace. Mais pour mes enfants, pour Emmanuelle, c’est épouvantable. C’est pour eux que je parle ; pour moi, je n’espère même plus changer le cours des choses. Ils souffrent énormément. Ils reçoivent des insultes, des menaces sur les réseaux sociaux.

Cette interview a également été l'occasion pour lui de s'exprimer au sujet d'Harvey Weinstein :

Je l’ai croisé deux ou trois fois. Weinstein avait la réputation d’un requin dans les affaires, mais je ne savais rien de ses histoires avec les femmes. J’ai été très surpris par l’avalanche d’accusations, une farandole de visages familiers.

En attendant, les associations féministes tentent autant qu'elles peuvent d'empêcher la libre diffusion du nouveau film de Polanski. Pari gagné à Montpellier où le film J'accuse a été retiré du cinéma municipal Nestor Burma.