C’est une période compliquée pour tous mais encore plus pour elle. Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture doit maintenir à bout de bras un secteur arrêté depuis des mois et dont les acteurs souffrent terriblement de l’absence d’activité.

Dans une interview parue le 15 février à Madame Figaro, Roselyne Bachelot a réaffirmé que l’état français continuerait à soutenir tant qu’il le faudrait le secteur de la culture. Elle a également répété que ce domaine était essentiel :

La culture est partout, et l’art se relèvera de cette pandémie.

Des confidences sur sa jeunesse

Mais la ministre ne s’est pas confiée que sur la crise actuelle et les moyens mis en place pour en limiter au mieux les conséquences désastreuses. Interrogée sur sa jeunesse, celle qui avait déjà confié avoir fini ses études sur le tard pour pouvoir nourrir sa famille s’est rappelée d’une situation cocasse.

Lors de sa jeunesse, Roselyne Bachelot a été scolarisée à l’institution Sainte-Agnès à Angers de la sixième à la terminale. Cet institut catholique sévère a forgé l’esprit de rébellion de la ministre mais pas que. Il lui a aussi apporté la tendresse inattendue d’une religieuse :

Lorsque j’étais scolarisée à Sainte-Agnès, à Angers, au début des années 1960, une religieuse était tombée amoureuse de moi. J’étais adolescente. Elle m’écrivait des petits mots d’amour qu’elle posait sur mon lit avec une fleur. Elle me surnommait "Mon petit masque courageux".

Roselyne Bachelot et sa force de caractère dès l'adolescence

La femme politique s’est ensuite souvenue que ces événements avaient coïncidé avec ses désobéissances par rapport aux autorités de l’institution :

C’est à cette même époque que j’ai été exclue de l’établissement scolaire pendant huit jours pour tempérament voltairien, mauvaise foi en d’autres termes ! Je doutais de tout, du dogme, des codes hiérarchiques. J’étais un drôle de chef de gang à cette époque ! Et je suis devenue athée…

 Roselyne Bachelot @Guillaume Gaffiot/Bestimage
Roselyne Bachelot @Guillaume Gaffiot/Bestimage

Roselyne Bachelot qui dit avoir systématiquement été traitée "d’emmerdeuse" par ses adversaires en politique semble donc avoir hérité de son passage à Sainte-Agnès un fort caractère et la force de résister aux coups durs et aux tempêtes. En ces temps de pandémie, c’est tout ce qu’on lui souhaite !