Alors que la crise sanitaire est toujours d'actualité, le gouvernement doit faire face à une nouvelle polémique. En cause : les vacances à Ibiza de Jean-Michel Blanquer.

Un nouveau protocole annoncé en direct... d'Ibiza !

Le 2 janvier dernier, soit la veille de la rentrée des classes, le ministre de l’Education dévoilait son tout nouveau protocole sanitaire à l'école. De quoi provoquer la colère des parents d'élèves et des enseignants, qui avaient été pris de court.

 Jean-Michel Blanquer @AFP
Jean-Michel Blanquer @AFP

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les révélations de Mediapart devraient provoquer une nouvelle vague de colère. En effet, nos confrères de Mediapart révèlent que le 2 janvier dernier, Jean-Michel Blanquer était encore... en vacances à Ibiza.

Une information confirmée par le ministère, qui a toutefois précisé que Jean-Michel Blanquer a "travaillé à distance".

Et d'ajouter, auprès de l'AFP :

Ça n’a rien d’extraordinaire.

Eh oui, comme le rappelle le ministère, les membres du gouvernement sont autorisés à partir "jusqu’à deux heures en avion de Paris". Ainsi, le ministre de l'Education s'est autorisé "4 jours de vacances". Malheureusement pour lui, le timing était loin d'être le bon. En effet, sur Twitter, ces révélations font grincer des dents. Le hastag Ibiza est actuellement en top des tendances.

Gabriel Attal à la rescousse

Face à la polémique, Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a immédiatement volé au secours du ministre de l'Education. Invité sur le plateau de CNews ce mardi 18 janvier 2022, il a déclaré :

Il y a une règle qui est fixée par le gouvernement s'agissant des vacances, c'est qu'il faut être joignable en permanence. Il n'y a aucune raison de penser que ça n'était pas le cas pour Jean-Michel Blanquer.

Des explications qui n'ont toutefois pas calmé les esprits. En effet, nombreux sont ceux qui réclament désormais la démission de Jean-Michel Blanquer. Une nouvelle polémique dont se serait bien passé Emmanuel Macron, connu pour ses crises de colère en Conseil des ministres. Va-t-il hausser le ton une nouvelle fois ?