L'heure de la rentrée a sonné pour les membres du gouvernement. Ce mercredi 8 septembre 2021, Emmanuel Macron a réuni ses ministres le temps d'un séminaire qui s'est déroulé dans la salle de fête de l’Élysée. Mais l'ambiance n'était pas vraiment à la fête, comme le révèlent nos confrères du Parisien.

 Emmanuel Macron @DR
Emmanuel Macron @DR

Le coup de gueule d'Emmanuel Macron

En effet, le président de la République n'a pas hésité à pousser un coup de gueule contre ses ministres. Alors que la crise sanitaire est toujours d'actualité, Emmanuel Macron veut, plus que jamais, un gouvernement soudé. Ainsi, le chef de l'Etat a lâché à ses ministres :

Je demande de la cohésion et de l’unité. Il faut se dégager de ce qui peut nous faire perdre du temps. Pas de faux débats, pas de fausses polémiques.

Et de préciser :

Les joutes entre ministres étalées dans les médias, c’est insupportable, parce que ça peut donner l’impression que l’on s’occupe d’autre chose que redresser le pays alors que c’est tout le contraire. Je ne veux pas que les Français aient cette impression, parce que c’est faux.

Vous l'aurez compris, Emmanuel Macron n'a pas hésité à hausser le ton. "Il a secoué tout le monde", confie un conseiller de l'exécutif dans les colonnes du Parisien.

Les ministres sont donc prévenus !

Bisbilles entre ministres

Depuis quelques jours, le débat autour des allocations de rentrée scolaire fait couler beaucoup d'encre. Et pour cause : Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education, Olivier Véran, ministre de la Santé et Jean Castex, le Premier ministre n'ont pas hésité à dévoiler leurs mésententes sur le sujet, via médias interposés. Des bisbilles qui ont visiblement agacé Emmanuel Macron.

Ce n'est pas la première fois que le président de la République hausse le ton face à ses ministres. En colère contre la gestion de la crise du coronavirus, Il n'a pas hésité à restreindre le nombre de ministres autorisés à évoquer notamment le sujet de la vaccination dans les médias au mois de janvier dernier.

Il avait précisé à l'époque :

Si j’en entends un autre en parler dans les médias, je suis à sa disposition pour recevoir sa lettre de démission.

Espérons que son message soit une nouvelle fois entendu.