Depuis la crise sanitaire qui frappe le monde entier, Emmanuel Macron est pointé du doigt par une partie de la population française. À savoir, ceux qui refusent de se faire vacciner. Ces derniers ont été choqués des intentions du président de la République, prêts à les emmerder :

Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l'administration quand elle les bloque. Eh bien là, j'ai très envie de les emmerder. Donc, on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça la stratégie.

Déclarait le mari de Brigitte Macron le 4 janvier dernier dans les colonnes du Parisien.

 Emmanuel Macron @ Getty Images
Emmanuel Macron @ Getty Images

Ses propos ont énormément fait réagir et provoqué la colère de nombreux internautes. Les plus virulents n'ont d'ailleurs pas hésité à appeler à sa destitution immédiate, quand d'autres ont proposé de déposer une plainte collective pour "incitation à la haine".

Emmanuel Macron persiste et signe

Malgré les nombreuses critiques dont il a fait l'objet, Emmanuel Macron campe sur ses positions. Ce vendredi 7 janvier, il donnait une conférence de presse aux côtés d'Ursula von der Leyen à l'occasion de la présidence française de l'Union européenne. Bien évidemment, le chef de l'´État a été interrogé sur ses récentes déclarations. D'après lui, toute cette polémique ne serait dû qu'à une interprétation personnelle du langage courant :

On peut s'émouvoir de formes d'expression qui apparaissent familières que j'assume totalement.

Et d'ajouter que ses détracteurs se voilaient la face en plus de s'attarder sur de faux problèmes :

Moi, je m'émeus de la situation dans laquelle nous sommes. La vraie raclure du pays est là. Quand certains font de leur liberté, qui devient une irresponsabilité, un slogan. Non seulement, ils mettent en danger la vie des autres mais ils restreignez la liberté des autres. Et ça, je ne peux l'accepter.

Les Français divisés

D'ici le 15 janvier prochain, les non-vaccinés n'auront plus le droit d'accéder aux bars, restaurants, cinéma ou de se déplacer via les transports interrégionaux. En effet, le pass vaccinal remplacera le pass sanitaire, et un test négatif seul ne suffira pas à l'obtenir.

Si beaucoup ont salué cette décision, d'autres n'ont pas hésité à clamer vivre dans une dictature.

Toutefois, le vaccin ne reste pas obligatoire, même si tout est mis en œuvre pour pousser la population à tendre le bras. Selon les recommandations des gouvernements de la planète, la vaccination générale est nécessaire et indispensable pour venir à bout de cette pandémie qui dure depuis maintenant deux ans.