C'est avec dépit que Donald Trump a dû accepter sa défaite et reconnaître la victoire de Joe Biden à la dernière élection présidentielle américaine. L'investiture de son rival aura lieu le 20 janvier 2021. Un événement qui risque de faire grand bruit car Donald Trump a prévu de partir en grande pompe, dans l'unique but de faire de l'ombre à son successeur.

Mais en attendant de quitter définitivement la Maison Blanche, le 45ème président des États-Unis enchaîne les polémiques soit en rompant avec la tradition, sinon en abusant ostensiblement de sa position de chef d'État.

 Donald Trump et sa femme @Carlos Barria, Reuters
Donald Trump et sa femme @Carlos Barria, Reuters

Les bonnes grâces du président

Traditionnellement aux États-Unis, le président sortant, qui a le droit d'intervenir sur toutes les décisions de justice, reporte les dates d'exécution des condamnés à mort, quand il ne convertit pas leur peine en condamnation à perpétuité. Cependant, Donald Trump, fervent partisan de la peine de mort, fait quant à lui tout le contraire. Il a ainsi accéléré les exécutions fédérales et ordonné en cinq mois plus d'exécutions qu'au cours de ces cinquante dernières années. En revanche, le milliardaire de 74 ans a choisi de gracier plusieurs membres de son entourage, "amis et alliés politiques", dans le viseur des autorités.

Un choix critiqué par ses opposants, comme s'est indignée la journaliste Michelle Goldberg dans le New York Times :

Les derniers jours du règne de Trump ont été une orgie d'impunité, tandis qu'il distribue ses indulgences comme autant de faveurs partisanes et bafoue l'image de l'Amérique pour mettre ses supporters hors de portée de la loi.

Et la nouvelle lubie du président ne devrait pas faire décolérer la journaliste.

Le dernier caprice de Donald Trump

S'il s'est résigné à quitter le bureau ovale, le mari de Mélania Trump entend bien laisser une trace mémorable de son mandat. Le Daily Beast a ainsi révélé que l'actuel président souhaiterait qu'un aéroport du pays porte son nom. Une envie qui le travaille depuis 2018 et qu'il envisage de réaliser avant son départ. Aussi s'est-il renseigné auprès de ses conseillers à propos des démarches à effectuer pour mener son projet à bien.

Propriétaire du club privé de Mar-a-Lago à Palm Beach, où il passe une grande partie de l'année, Donald Trump ne serait pas contre l'idée qu'une aérogare de Floride soit renommée "Trump International Airport". Un dernier cadeau de Noël ?

Jusqu'à maintenant, cet honneur a été réservé aux anciens présidents John Fitzgerald Kennedy, Ronald Reagan ou encore Franklin Delano Roosevelt. Ces derniers ont plusieurs aéroports à leurs noms aux quatre coins du pays.

Qu'en pensez-vous ? Cette requête sera-t-elle acceptée ?