La soirée se tiendra dans le club privé Mar-a-Lago, à Palm Beach, en Floride, dont Donald Trump est propriétaire. L’info, relayée par le Daily Beast, n’a pas tardé à faire réagir. En effet, le couple, très critiqué pour sa gestion de l’épidémie dans le pays, semble garder le même cap : continuer à vivre normalement coûte que coûte.

 Mar-a-Lago, le club privé de Donald Trump @MediaPunch/Shutterstock/SIPA
Mar-a-Lago, le club privé de Donald Trump @MediaPunch/Shutterstock/SIPA

Des cas de covid découverts en début de semaine

Mais au-delà de cette attitude nonchalante à laquelle sont habitués les Américains, ce qui choque c’est que le club a, en début de semaine, fermé ses portes suite à un cluster au sein du personnel.

Pour les Américains, rien d’étonnant car le club privé a fait la une des journaux ces dernières semaines pour les soirées géantes qu’il a organisées. Au menu : des fêtes d’un autre temps où les masques et la distanciation sociale n’existent pas !

Une affaire de famille

Les 12 et 13 mars 2021, c’est la belle-fille de Donald Trump, Lara Trump qui organisait elle aussi une collecte de fonds pour une association de sauvetage de chiens. Là, encore les masques n’ont pas semblé être du goût des invités…

En janvier, le County de Palm Beach avait alors plusieurs fois rappelé à l’ordre le club et menacé d’une amende de 15 000 dollars pour toute future violation des mesures sanitaires. Mais Donald et Melania Trump se sentent visiblement au-dessus des lois car la fête aura bien lieu !

La colère gronde à Palm Beach

Depuis sa défaite à l’élection présidentielle face à Joe Biden, Donald et Melania Trump ont trouvé refuge au Mar-a-Lago où ils résident désormais. Mais si le couple a longtemps pu se reposer sur des soutiens forts en Floride il semblerait que le vent ait tourné. Les Trump ont été accueillis par des banderoles hostiles. Et son droit d'occuper le club en guise de résidence semble mis en cause.

'Trump, pire président', 'Loser pathétique'

Le 28 février 2021, lors de l’annuelle grand-messe des conservateurs américains, Donald Trump a laissé entendre qu’il pourrait se représenter en 2024.