A l'annonce du décès de Jacques Chirac, c'est la stupeur. En effet, l'émotion a été forte dans le public mais aussi dans la classe politique internationale. Par conséquent, plusieurs sortes d'hommages sont rendus. En coulisses, ces derniers sont orchestrés avec tendresse par sa fille Claude Chirac, Aujourd'hui, c'est son autre fille, celle du cœur, Anh Dao Traxel, qui s'exprime en exclusivité chez Gala. Restée en retrait pendant des années, elle explique la fin de la querelle qui l'opposait à Claude Chirac mais aussi sa vive émotion à l'annonce du décès de son "papa poule tendre".

De précieux liens du cœur

En 1979, la jeune réfugiée vietnamienne de 21 ans arrive en France. Accueillie avec amour par le couple Chirac, elle vivra pendant deux ans à l'Hôtel de ville avec ses deux sœurs Laurence et Claude.

Dès les premières minutes de l'interview, elle dresse un portrait magnifique de la famille Chirac, et notamment de ce père adoptif. C'est pourquoi, Anh Dao Traxel met en avant son "humanisme" et son "humour". Reconnaissante, elle déclare aux journalistes que Jacques Chirac a "changé sa vie".

Il m’a appris à aimer les choses simples. Il a tout fait pour moi. Il a été formidable vraiment.

Ensuite, avec énormément de pudeur mais aussi de tendresse, Anh Dao Traxel exprime sa reconnaissance et sa gratitude envers Claude Chirac. En effet, elle rappelle que cette dernière a su tout gérer de A à Z : l'anorexie mentale et fatale de l’aînée des filles Chirac, la maladie des parents et maintenant la qualité des différentes cérémonies de recueillement.

Je veux rendre hommage à ma sœur, elle est exemplaire. C’est la plus jeune, la plus forte. (...) Je l'admire beaucoup

Disputées depuis l'affaire des emplois fictifs, le temps semble avoir fait son oeuvre. C'est pourquoi, la rancœur n'habite plus le cœur ni l'esprit des deux femmes.

Claude Chirac m’a invitée à l’église. Claude a été formidable, nous sommes réconciliées. Elle m’a pris dans ses bras, elle m’a embrassé.

Comme un clin d’œil adressé aux étoiles, Anh Dao Traxel conclue en racontant une tendre anecdote sur le choix des prénoms de ses deux enfants. Tout d'abord Bernard, en hommage à sa mère adoptive Bernadette Chirac. Ensuite Laurence, en mémoire à son autre sœur partie à l'âge de 56 ans.

La boucle est bouclée. Le clan Chirac est plus soudé que jamais.