Ce samedi 9 mai 2020 est une journée très particulièrement triste pour Nikos Aliagas. Il y a tout juste trois ans, l'animateur franco-grec perdait en effet son père. Il lui a rendu un touchant hommage sur Instagram.

Nikos Aliagas sort la boîte à souvenirs

Alors que la saison 2020 de The Voice a été mise entre parenthèses en raison de l'épidémie de coronavirus, Nikos Aliagas est confiné. L'occasion de se replonger dans ses souvenirs et notamment de rendre hommage à son pèreAndreas, décédé le 9 mai 2017.

Faisant notamment référence à Stamna, le village des Aliagas dans l'ouest de la Grèce, il a publié un long texte :

Le temps n’efface rien, il nous apprend à aimer sans vouloir posséder. Mon père n’est plus parmi nous mais il est toujours en nous, comme un souffle, une petite voix indispensable. Je crois en l’immortalité de l’âme même si je ne peux plus trinquer en silence avec lui en regardant la lagune de Stamna, comme ce mois d’août 2008

Puis, comme pour illustrer le cliché de sa publication, il se lance dans un long hommage sur la personnalité de son père :

 Je le taquinais sur la taille de son petit ongle, il me disait que sa main de tailleur était son outil et que pour maîtriser le fil et l’aiguille il avait besoin de ses ongles. « Tout est question d’équilibre dans la maîtrise du geste » disait-il « je me fous de savoir si c’est beau pour les autres ». Il était comme ça mon père, il ne cherchait pas à plaire, il était lui-même dans toutes circonstances. Loin des couards et des tartuffes, un bonhomme cash et libre, un mec. Paix à ton âme Andréa, bois un verre de nectar pour nous de là où tu es. Je porte encore en moi ton exil et ton rêve d’Ulysse. Que la terre de Stamna te soi? légère.

En 2014, interrogé par Le Parisien, Nikos Aliagas s'était confié sur son père et la relation très particulière qu'ils entretenaient :

Mon père est tailleur. Quand il regarde mes émissions (« Star Academy », « The Voice »... NDLR), il ne prête attention qu'à mes vêtements. Je sais, grâce à lui, qu'un costume se porte fermé.