Jérémy Ferrari donne raison à l’adage qui veut que derrière chaque clown se cache un homme triste. L’humoriste de 34 ans, révélé dans On n’demande qu’à en rire sur France 2 il y a maintenant 10 ans, se livre comme jamais auparavant dans les médias.

Celui qui reviendra sur scène à partir du 24 février prochain avec son spectacle Anesthésie générale, s’est récemment confié sur ses problèmes de santé. Mais il ne s’est pas arrêté là. En effet, il en a dit plus sur sa tentative de suicide dans les colonnes du Parisien.

Jérémy Ferrari : « Si je sautais, c’était fini »

L’humoriste a alors confié :

La scène est réelle, elle s'est passée dans un hôtel à Aix-en-Provence. J'étais très, très haut. Si je sautais, c'était fini. Mon meilleur ami est venu au moment où j'étais sur le rebord. Je lui ai dit : « Je vois les arbres comme des excroissances de la mort sorties du sol ». Quand tu dis ça, ce n'est pas la grande forme, t'es pas parti pour te faire une soirée devant Dirty Dancing.

Si Jérémy Ferrari parle désormais de cela sans sourciller, c’est qu’il s’en sent « suffisamment fort ». En plus d’avoir laissé derrière lui un trouble obsessionnel, il a assumé avoir eu une forte dépendance à l’alcool qui l’aurait entraîné à avoir les pensées morbides qu’il évoquait alors plus haut.

Avant ma tentative, il m'arrivait d'ouvrir une bouteille de rosé le matin et de la boire au goulot. J'ai toujours su que j'étais alcoolique. Pendant plusieurs semaines, je buvais du matin au soir, j'étais tombé dans une phase de suicide alcoolique.

Jérémy Ferrari souhaite désormais davantage « informer sur les maladies invisibles », notamment à travers son nouveau one-man-show.