Depuis plus de 40 ans, Jean-Jacques Goldman fait partie des grands noms de la variété française. Auteur des tubes Quand La Musique Est Bonne ou Je Te Donne, le musicien a également composé pour les plus grandes stars, comme Céline Dion ou bien Johnny Hallyday.

Cependant, Jean-Jacques Goldman n'a jamais été vraiment très à l'aise avec certains aspects de la célébrité :

Ce qui représente le milieu, entre guillemets, c'est surtout tout ce qui est cocktails, réceptions, boîtes de nuit… Je ne peux pas dire que ce soit des endroits qui m'excitent beaucoup.

A-t-il déclaré dans le documentaire qui lui était consacré, L'énigme Jean-Jacques Goldman, ce dimanche 31 octobre sur W9.

Et d'ajouter :

Même quand je ne faisais pas ce métier, ce n'étaient pas des endroits où j'allais beaucoup. Par contre, si le métier c'est être dans des studios, être sur scène, être avec des musiciens, ça, c'est un métier que je fréquente beaucoup et avec beaucoup de plaisir.

Plutôt du genre casanier, le chanteur de 70 ans préfère donc de loin l'ambiance feutrée des studios plutôt que celle des soirées mondaines.

 Jean-Jacques Goldman @ Getty Images
Jean-Jacques Goldman @ Getty Images

Un monde d'une "extrême vulgarité"

Dans une autre interview accordée à Laurent Boyer et dont un extrait a été diffusé dans le documentaire, le grand ami de Michael Jones a avoué qu'il avait été "frappé par l'extrême vulgarité" du show-business :

Dans les milieux de moyenne bourgeoisie d'où je viens, ou dans les milieux ouvriers que j'ai très bien connus, il n'y a pas cette vulgarité-là. C'est une vulgarité de pensée, de termes, d'occupations. J'ai été très étonné par ça.

Il a cité en exemple un fréquent caprice de stars pour illustrer ses propos :

Quand tu es à Portofino et que tu décides d'aller dîner au Ritz un soir en prenant un avion privé, je trouve que c'est la fin du monde. C'est l'ennui absolu.

Terre-à-terre, celui qui est régulièrement élu personnalité préférée des Français ne s'est jamais laissé griser par la célébrité et n'a jamais cherché non plus à profiter de son statut. La musique avant tout.

Jean-Jacques Goldman, un homme normal

Michael Jones a confirmé que son ami avait toujours préféré l'ombre à la lumière :

Pour être parmi les gens normaux, il faut pouvoir les côtoyer. Donc, ce n'est pas en allant dans des endroits à la mode qu'on peut rencontrer des gens normaux. Ça permet, quand on n'est pas dans le star-système, de vivre normalement et d'être proche des gens.

D'après Laurent Boyer, qui a eu l'occasion de l'interviewer à plusieurs reprises, il n'y aurait "aucune ostentation" chez Jean-Jacques Goldman :

Il a un respect de l'autre, il a un respect des gens et moi, j'aime ça.

Une "normalité" et une discrétion qu'il a toujours revendiquées. Et qui, en plus de son talent, lui valent certainement l'amour fidèle du public depuis toutes ces années.

Alors qu'il fait partie des membres-fondateurs des Enfoirés, Jean-Jacques Goldman a annoncé en 2016 qu'il quittait la troupe, après l'avoir parrainée pendant six ans. Les tensions sur fond de guerre d'ego qui règneraient entre certains artistes ont eu de quoi refroidir l'auteur de La Chanson des Restos, qui se consacre désormais à ses activités philanthropiques.