Valérie Damidot est en colère et l'a bien fait savoir. Réputée pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, la spécialiste de la décoration d'intérieur s'est emparée de son compte Twitter pour réagir à une nouvelle qui l'a mise hors d'elle.

L'ancienne présentatrice de D&Co a cité deux tweets - l'un de la Fondation Brigitte Bardot, l'autre du compte @TillTheCat - qui relayaient qu'un certain nombre de chasseurs exigeait des préfets que les chats soient classés comme espèce nuisible et puissent être légalement chassés lors de battues administratives.

Comme à son habitude, Valérie Damidot n'a pas pris de gants pour partager le fond de sa pensée :

Bande de tarés !

À un internaute qui commentait son tweet dans un langage un peu plus fleuri, l'animatrice a répondu par un euphémisme :

Et je reste polie !

Une amoureuse des animaux

En plus d'être fan de décoration d'intérieur, Valérie Damidot aime aussi beaucoup les animaux, surtout les félins. Elle est d'ailleurs l'heureuse propriétaire d'une petite Micheline, dont elle publie souvent des clichés sur Instagram.

De plus, elle avait narré en 2017 le programme de TF1, La vie secrète des chats. Et pour la troisième saison, Valérie Damidot et Micheline ont même participé à l'émission, qui était consacrée aux "chats de stars". Autant dire que la demande des chasseurs a eu de quoi provoquer la colère de Valérie Damidot.

Avant la polémique suscitée par leurs exigences, les chasseurs avaient obtenu le soutien de trois députés. François-Michel Lambert et Frédérique Dumas (Libertés et Territoires) ainsi que Martine Wonner (LREM) ont signé l'amendement 116 qui a été présenté devant l'Assemblée nationale. En ajout d'un article sur le code de l'environnement, il y était énoncé que :

Le chat fait parties des espèces d'animaux susceptibles d'occasionner des dégâts et d'être classés nuisibles par le ministre chargé de la chasse en application de l'article L. 427-8 mentionné au premier alinéa.

Face au déferlement de critiques sur les réseaux sociaux, les députées Frédérique Dumas et Martine Wonner ont annoncé avoir retiré leurs signatures. Et l'amendement, qui devait être débattu ce jeudi 8 octobre, a finalement été jugé irrecevable par l'Assemblée nationale. Mais jusqu'à quand ? Les chasseurs réitéreront-ils leur demande ?

Pour rappel, bien qu'il y en ait des sauvages, le chat n'est pas du gibier et est avant tout considéré comme un animal domestique.