Pierre-Jean Chalençon avait d'abord affirmé qu'il s'agissait d'un énorme poisson d'avril. Mais force est de constater que les enquêteurs prennent l'affaire des dîner clandestins très au sérieux. Ainsi, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "mise en danger de la vie d'autrui". Et c'est dans le cadre de cette enquête que le Palais Vivienne, propriété du célèbre collectionneur, a été perquisitionné ce jeudi 8 avril 2021.

Une enquête ouverte

Selon les informations de Jean-Marc Morandini, Pierre-Jean Chalençon a été interpellé suite à cette perquisition, qui a duré une heure. Le collectionneur a été arrêté par les forces de l'ordre afin d'être interrogé sur cette affaire qui fait couler beaucoup d'encre.

Une perquisition a également été menée au domicile du chef Christophe Leroy, qui est soupçonné d'avoir organisé des dîners clandestins. Son avocat, Me Thierry Fradet, a indiqué, via un communiqué relayé par Jean-Marc Morandini, que son client "a pu remettre un certain nombre de documents établissant que les prestations qu’il a effectuées l'ont été, comme la loi l'autorise, dans des domiciles privés et non pas dans des établissements recevant du public (ERP) de type restaurant".

 Pierre-Jean Chalençon et le chef Christophe Leroy @Instagram
Pierre-Jean Chalençon et le chef Christophe Leroy @Instagram

Retour sur l'affaire

Lors d'un reportage diffusé le 2 avril dernier, sur M6, Jean-Pierre Chalençon avait déclaré avoir "dîné dans la semaine dans deux-trois restaurants clandestins". Des propos qu'il a par la suite affirmé avoir rapportés sur le ton de l'humour.

Sur CNews, il avait reconnu :

Ça devient ubuesque ces personnes qui parlent (…) Il n’y avait pas 40 personnes ! Il y avait au maximum une vingtaine de personnes qui sont passées lors de cette soirée. C’était une soirée professionnelle, pas une fête.

Et de préciser :

C’était une conférence concernant le bicentenaire de la mort de Napoléon.

Interrogé sur les menus à 220 euros, Pierre-Jean Chalençon s'était exclamé :

Jean-Marc quand on organise quelque chose, faut bien payer la bouffe, faut bien payer les personnes. Moi, en attendant, je n’ai rien touché de cette histoire ! Et de toute façon c’était une soirée promotionnelle.

Des propos sur lesquels il devra sans doute s'expliquer face aux enquêteurs.