Depuis le début de la crise sanitaire, Philipe Etchebest est devenu l'un des porte-paroles de la restauration. Inquiet pour sa profession, le célèbre chef est notamment monté au créneau à plusieurs reprises pendant le confinement afin de tirer la sonnette d'alarme. 

Ainsi, le juré de Top Chef a pris une nouvelle fois la parole suite aux mesures annoncées par Emmanuel Macron ce lundi 12 juillet 2021. Le président de la République a notamment fait savoir que le pass sanitaire serait obligatoire à partir du 1er août afin de se rendre au restaurant. Une mesure qui est loin de faire l'unanimité et sur laquelle le chef s'est exprimé pour RMC.

 Bruno Le Maire et Philippe Etchebest sur le plateau de C à vous @France 5
Bruno Le Maire et Philippe Etchebest sur le plateau de C à vous @France 5

"Le gouvernement doit prendre la responsabilité des contrôles"

Philippe Etchebest l'assure, il ne conteste pas cette mesure. Mais il fait toutefois part de ses doutes :

On va devoir faire le travail de contrôle, dont on n'a pas la capacité. On ne peut pas remplacer la police. Ca peut finir en bagarre de saloon. Le gouvernement doit prendre la responsabilité des contrôles.

Et en cas de non respect des contrôles, les restaurateurs risquent gros. En effet, ils encourent une amende allant jusqu'à 45.000 euros et un an de prison. Des sanctions qui là encore inquiètent Philipe Etchebest. Ce dernier ne cache pas sa colère :

On est traités comment ? Chacun doit prendre ses responsabilités. Mon personnel n'est pas habilité à faire ça. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. On est vent debout, je suis désabusé.

"On ne peut pas obliger nos salariés à se faire vacciner"

Philipe Etchebest est d'autant plus contrarié que, tout comme les soignants, les salariés de la restauration doivent se faire vacciner.

Le célèbre chef conclut :

On ne peut pas obliger nos salariés à se faire vacciner. c'est déjà compliqué de recruter en ce moment. On a des salariés qui ne veulent pas se faire vacciner, on respecte ce choix !

Force est de constater que le débat autour du pass sanitaire est loin d'être terminé, et ce, alors que celui-ci n'a toujours pas été appliqué.