Michel Cymes était l’invité de Yann Barthès dans Quotidien sur TMC ce mardi 16 mars 2021. L’occasion pour le présentateur de Prenez soin de vous, d’aborder la question du vaccin AstraZeneca, très controversé depuis plusieurs jours.

Michel Cymes favorable à la reprise de la campagne de vaccination

En effet, ce lundi 15 mars 2021, Emmanuel Macron a annoncé la suspension provisoire de la campagne de vaccination contre la COVID-19, avec le vaccin AstraZeneca. Cette décision fait suite à des effets secondaires observés après l’injection du vaccin, comme des caillots sanguins. Des effets secondaires qui peuvent être mortels, créant une hémorragie cérébrale. Plusieurs personnes sont décédées peu de temps après avoir reçu une dose de ce vaccin.

Plusieurs pays ont adopté cette même décision comme le Danemark, la Norvège, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal, l’Espagne et d’autres encore.

Selon Michel Cymes, cette décision est politique avant d’être scientifique. En effet, sur le plateau de Quotidien, voici ce que le médecin a déclaré :

La France et Emmanuel Macron ne pouvaient pas faire autrement que de suspendre cette vaccination, alors que tous les pays autour de nous...A partir de moment où l'Allemagne le faisait, c'était très compliqué de ne pas le faire. Ce n'est pas une décision scientifique, c'est une décision politique. La décision scientifique, j'espère qu'elle aura lieu jeudi et qu'on va nous dire 'il n'y a pas de souci, on peut continuer le vaccin AstraZeneca'.

Les Français n’ont plus confiance

Pour rappel, la France a suspendu le vaccin AstraZeneca selon le principe de précaution. Le gouvernement attend le feu vert de l’AEM (Agence européenne des médicaments) pour reprendre la campagne de vaccination.

Cependant, la confiance des Français en ce vaccin risque de poser un problème. En effet, les Français risquent de ne pas vouloir se faire vacciner malgré le feu vert de l’AEM.

Et pour cause, nos confrères de Gala rappellent que Jean Castex avait assuré quelques jours plus tôt qu’il n’y avait aucune raison de craindre ce vaccin. Des propos contradictoires qui entachent la confiance des Français.

Un problème que Michel Cymes a tenu à souligner dans Quotidien. Il a ensuite évoqué le principe de précaution en faisant une démonstration par l’absurde.

Voici ce que le médecin a déclaré :

On a à peu près 120.000 infarctus par an en France. Ça fait 14 par heure. Vu qu'il va y avoir des dizaines de milliers de vaccinés, forcément, parmi les 14 infarctus par heure, il va y en avoir qui ont été vaccinés dans les heures qui ont précédé, ou dans les semaines, ou dans les jours. Est-ce qu'on doit faire un lien entre le vaccin et les infarctus ?

Et de poursuivre en ajoutant :

À partir du moment où un vaccin sauve des vies - et là il va en sauver probablement des millions - parmi ces 300 morts par jour, il y en a probablement qui auraient été sauvés si le vaccin avait été là.

Et vous, que pensez-vous de la décision du gouvernement de suspendre le vaccin AstraZeneca ?