Elle a enfin eu l’occasion de répondre vraiment à Frédéric Beigbeder. Léna Situations, de son vrai nom Léna Mahfouf, influenceuse bien connue, pleine de bonne humeur et d’humour, a sorti fin septembre un livre.

Celui-ci intitulé Toujours Plus se veut un guide de développement personnel à destination des jeunes pour encourager leur optimisme et leur réussite. Le livre est un énorme carton depuis sa sortie, étant même en tête des ventes en France. Un succès éclatant qui ne plaît manifestement pas à certains.

De la critique littéraire aux attaques personnelles

Frédéric Beigbeder, dans une chronique publiée le 6 novembre dans Le Figaro, a écrit une critique de Toujours Plus. Mais au-delà de cet avis sur une œuvre littéraire, Frédéric Beigbeder s’est surtout servi de cet espace pour s’attaquer directement à la jeune femme avec un mépris à peine déguisé :

Entre L’ Être et le Néant, Léna Situations privilégie plutôt la seconde option.

ou encore

Cette jeune femme est la preuve que le système éducatif français a perdu une bataille contre Facebook.

Dans les informations pratiques du livre, Frédéric Beigbeder indique également « 147 pages de vide, 19,50 € de perdus ». Léna Situations avait déjà répondu brièvement à cette critique en indiquant dans un tweet qui reprenait la photo du texte :

Je lui dois de l’argent ou quoi ?

Une réponse claire de Léna Situations

Mais sur le plateau de Quotidien, elle a eu l’occasion de développer sa pensée par rapport à cette attaque :

Au-delà de la critique du livre, qui fait complètement partie du jeu, c’était une critique vraiment très personnelle. Je ne connais pas du tout ce monsieur, je n'ai jamais été à un café avec lui mais la critique était comme s’il me connaissait. Il y a eu des attaques comme 'Elle manque cruellement de culture', 'Complètement narcissique' ou quoi que ce soit. Je trouvais que c'était un petit peu la facilité de s'attaquer à la nouvelle génération, 'C'était mieux avant'

Et Léna Situations de poursuivre :

Il écrit ce qu’il veut et nous, on répond ce qu’on veut. Et on répond qu’on est fatigués par ce snobisme intellectuel et le mépris qu’on peut avoir face à des jeunes qui essaient de faire des choses. Surtout que dans ce cas-là, il m’attaque uniquement parce qu’on a vendu beaucoup de livres. Tout ça n’est que business. Si j’avais été dans le classement après lui, je pense pas qu’il aurait porté attention pendant son confinement pour écrire un papier sur moi.

Une réponse claire et nette de la jeune femme qui a ainsi remis à sa place l’écrivain dont on espère qu’il ne tirera pas profit de la lumière ainsi mise sur lui pour faire vendre davantage.