C’est un grand rendez-vous annuel. Le spectacle des Enfoirés est devenu un monument culturel à ne pas louper tant il regroupe une bonne partie de la scène artistique française.

La reprise de chansons célèbres par une troupe d’artistes qui le sont tout autant, entrecoupés d’interludes de jeu hasardeux mais bon enfant de ces mêmes artistes, est toujours un moment agréable. Il est d’habitude vécu en symbiose avec le public. Mais cette année, coronavirus oblige, le concert a dû être tourné sans spectateurs.

"Rarement, nous avions travaillé ensemble dans un tel climat de sérénité"

Afin de rendre possible la réalisation d’un tel spectacle, tous les artistes ont dû accepter un protocole sanitaire très strict. Parmi les mesures, minimiser le plus possible les contacts avec l'extérieur et donc, l'obligation pour les artistes de rester ensemble sans voir d’éléments extérieurs.

 Les Enfoirés 2020 @TF1
Les Enfoirés 2020 @TF1

Un protocole qui a finalement permis de resserrer les liens entre toutes les personnes présentes pour le spectacle et plus particulièrement les artistes qui ont pu échanger et tisser des liens davantage que d’ordinaire. Anne Marcassus, productrice des Enfoirés a ainsi témoigné auprès de Gala :

Rarement, nous avions travaillé ensemble dans un tel climat de sérénité. Les artistes se sont prêtés au jeu comme jamais, entrant sans réfléchir dans cette dynamique un peu particulière.

Les Enfoirés émus aux larmes

Et cette dynamique dont parle la productrice a eu un tel effet que l’émotion a manifestement submergé la scène. Essayez de ne pas louper le tableau final qui promet ainsi d’être riche en émotion selon Ary Abbitan :

L'adrénaline n'était pas la même mais l'émotion aussi forte que d'habitude. Notamment sur le plateau final. Je ne vais pas donner le nom de ceux qui pleuraient, parce qu'on chialait tous.

Des propos confirmés par Slimane :

Les quelques bénévoles présents étaient tout autant bouleversés. Ils étaient comme les émissaires du public qui nous a tant manqué compte tenu des circonstances.

Rendez-vous le 5 mars pour vérifier ça !