Depuis août dernier, les fidèles de M6 peuvent suivre la vingtième saison de L’amour est dans le pré, qui réalise toujours d’excellentes audiences depuis deux décennies. En effet, chaque lundi soir, les téléspectateurs sont nombreux à se réunir devant leur petit écran pour suivre le programme qui permet à des agriculteurs de trouver (ou de renouer avec) l’amour.
Cette année, ils étaient 15 candidats retenus au casting. Et l’expérience aura été concluante pour certains d’entre eux. Ainsi, Gilles n’a eu aucune hésitation en ce qui concerne Isabelle, persuadé d’avoir fait le bon choix. Pareil pour Géraldine, qui a goûté avec délices à une nuit d’amour passionnée avec son prétendant Jérôme.
En revanche, Anthony et Évelyne se sont séparés face caméra, malgré un début d’idylle qui ne laissait rien présager une éventuelle rupture. Quant aux prétendantes du nordiste Jean-Louis et celles de Julien, le Charentais, ces dernières ont préféré mettre les voiles, après avoir compris que leurs sentiments n’étaient pas partagés.
Du côté d’Océane, celle-ci se torture les méninges entre Robin et Florian. Et il en va de même pour Mathieu, qui jusqu’ici s’est montré bien incapable de se décider entre Marie et Clémence. Laurent s’est retrouvé dans la même situation mais a fini par faire son choix, après une soirée passée avec son fils Guillaume, au cours de laquelle celui-ci a pu faire connaissance avec les deux femmes qui courtisaient son père. Et se pourrait-il que son opinion ait influencé la décision de ce dernier ?
Une franchise qui passe mal
Au lendemain de la rencontre, Laurent a emmené l'une de ses prétendante dans un endroit auquel il est très attaché pour lui annoncer, en douceur, qu’elle devait s’apprêter à faire ses valises. Une véritable claque pour Françoise, qui n’a rien vu venir. Visiblement, la sexagénaire croyait avoir eu droit à une occasion spéciale et s’attendait à recevoir des mots doux.
Car Laurent n’a pas choisi le lieu au hasard pour la congédier. En effet, il s’agissait de l’ancien restaurant de ses parents, chargé de souvenirs et où il a passé toute son enfance. Mais si cette initiative a semblé avoir du sens pour lui, Françoise n’a absolument pas eu le même ressenti, lorsqu’elle a compris qu’il ne l'avait pas choisie.
Sentant la fin venir, elle a décidé de régler ses comptes avec l’éleveur de brebis de 62 ans, lui reprochant de ne pas la regarder. Ce qu'il a reconnu sans peine, et pour cause. Face caméra, l’Auvergnat a déclaré que Françoise avait mis le doigt sur le sujet qu’il comptait aborder avec elle et qui a fait qu’il lui ait préféré sa rivale :
Y a un moment il faut taper dans le morceau même si ça fait mal.
Et d’ajouter qu’il peinait à faire coïncider l'image de la Françoise de la lettre qu’il a reçue avec celle qu’il a accueillie à la ferme. Car si au départ, le veuf avait eu une préférence pour Françoise, il a vite déchanté lorsqu’elle est arrivée chez lui. Notamment parce qu’elle ne cuisine pas :
Ça me déçoit beaucoup, j'ai montré à travers mon portrait que je ne cherchais pas une bobonne à la maison, mais j'ai envie de quelqu'un qui partage ma vie et qu'on fasse des choses à deux.
Avait-il rappelé.
Un défaut, selon Laurent, qui a permis à Laurence de marquer des points.
Une femme blessée
"Ce que tu as vu dans la lettre, c'est le vrai moi", s’est alors défendue Françoise.
Celle que tu vois à la ferme, c'est pas la vraie moi parce que je ne suis pas à l'aise. On serait que tous les deux, je me dévoilerais très bien.
A-t-elle affirmé, déterminé à convaincre Laurent qu'il faisait le mauvais choix.
En vain. Totalement incrédule, celle qui était convaincue qu'elle s'apprêtait à vivre une nouvelle histoire d'amour en a remis une couche, balançant à Laurent qu’il n’était jamais rentré avec elle "dans une séduction". Puis comprenant qu’elle ne ferait pas le poids face à Laurence, Françoise a lâché : "Je sais je suis pas bête, hein", partagée entre la colère et la tristesse.
Et alors que Laurent admettait son attirance pour sa rivale, Françoise l’a coupé dans son élan, ne pouvant plus en supporter davantage. "Par contre je vais vous laisser". "Je ne veux pas ça", lui a lancé Laurent, en voulant la retenir.
Tu veux pas me foutre dehors mais je vais me foutre dehors toute seule, t'inquiète.
"Fais attention à ton vocabulaire parce que des fois, tu as des mots qui sont quand même un peu…", a répliqué Laurent, préférant s’attarder sur la forme, plutôt que sur le fond.
Les larmes aux yeux, Françoise a ensuite précipitamment quitté la table, refusant la main tendue de l'agriculteur. C’est hors caméras qu’elle s’est laissée aller à sangloter, profondément blessée par les mots de celui avec lequel elle envisageait l’avenir. Une aventure qui lui aura laissé un goût amer.