Le 21 février dernier, les fidèles téléspectateurs de Koh-Lanta ont fait la connaissance d'Inès, aventurière de cette nouvelle saison. Si dès les débuts, la jeune femme a fait parler d'elle avec son maillot de bain un peu trop sexy, depuis, les fans ont pu admirer ses talents lors des épreuves.

Pourtant, loin de l'île paradisiaque, dans la vraie vie, Inès est en première ligne face à l'épidémie. En effet, infirmière de métier, son quotidien ne fait pas rêver.

Un quotidien de plus en plus rude pour Inès

Depuis le début de la crise sanitaire, sur les réseaux, l'aventurière n'hésite pas à donner de ses nouvelles et à s'insurger face à ceux qui ne respectent pas le confinement. Interviewée sur son quotidien par nos confrères du Parisien, Inès dépeint une triste réalité :

Je vis une période très intense. Je suis dans un bâtiment spécial Covid-19, où les cas arrivent en masse. Je ne banalise jamais un décès. Là, les voir s'enchaîner, alors que certains patients avaient de bonnes constantes, c'est très très dur.

Une situation qui l'amène à exercer des tâches délicates. En effet, Inès confie :

Après la toilette mortuaire, on met le défunt dans deux blouses. Les familles n'ont pas le droit de le voir, de lui dire au revoir. C'est vraiment rude.

A expliqué la jeune femme, avant de poursuivre :

On n'a même plus de feuilles de décès, on dirait un champ de bataille, sans toutes les armes qu'on pourrait avoir. On est en première ligne, sans avoir le matériel nécessaire pour être protégé. (…) On accueille les patients comme on peut, on réaménage d'anciens bureaux en chambres.

Pourtant, même si les hôpitaux ne désemplissent pas, Inès assure garder le moral.