L'enseigne Carrefour se trouve dans la tourmente. A Recife, dans le nord-est du Brésil, un homme est mort d'une crise cardiaque dans un magasin ce vendredi 14 août 2020. Mais les dirigeants de l'établissement n'ont pas fermé les locaux. Bien au contraire.

Polémique pour Carrefour après la diffusion des images

Comme le raconte France Info, l'homme nommé Moises Santos est donc mort au milieu du magasin. Mais les clients de Carrefour ont pu continuer leurs courses. La dépouille de la victime était dans une allée, cachée par des parapluies ouverts. Une séquence qui a été notamment diffusée sur les réseaux sociaux, relate le site local G1, cliché à l'appui.

Face à la polémique, l'enseigne Carrefour a été contrainte de présenter des excuses, reconnaissant avoir eu tort de ne pas fermer le magasin "immédiatement après les faits". D'après les explications qui ont été fournies, la victime aurait reçu les premiers secours sur place, mais sans succès. L'entreprise a fait appel à une assistance médicale. Après le décès de Moises Santos, consigne aurait été donnée de ne pas déplacer le corps en attendant le service funéraire. 

Par ailleurs, Carrefour a aussi présenté des excuses à la famille de la victime. Mais, la veuve du défunt a expliqué être indignée par la situation.

Ça m'a indignée. L'être humain n'a aucune valeur, on ne s'intéresse qu'à l'argent. Je trouve que c'est une question de respect. (...) c'est un sentiment horrible.

Sur Internet, de nombreuses personnes ont souligné une autre affaire là encore liée à Carrefour, au Brésil. En 2018, à São Paulo, un vigile avait battu à mort un chien. Un dossier qui avait déjà connu un fort retentissement.

Les affaires s'enchaînent pour Carrefour

Qu'elle semble loin l'époque où l'on parlait de l'enseigne Carrefour pour ses illustres clients comme Mariah Carey. Le géant de la grande distribution se retrouve aussi au cœur d'une autre affaire, plus proche de nous, dans le Nord.

En effet, des centaines de produits invendus ont été découverts dans la forêt de Mormal. Au programme, tapenades, surgelés, champignons, sandwichs, glaces ou encore pâtes, raconte France Bleu Nord. Une enquête a désormais été ouverte pour essayer de remonter à la source de cet acte de vandalisme. Anne-Laure Cattelot, la députée LREM de la circonscription, a dénoncé sur Twitter un acte "abominable" et promet que les auteurs seraient arrêtés et condamnés par la justice. Le groupe de grande distribution mise notamment sur les codes-barres pour permettre le traçage des produits.