Rosangela Almeida dos Santos, brésilienne de 37 ans, a été déclarée morte à l'hôpital à la fin du mois de janvier dernier. D'après le rapport d'autopsie, elle serait officiellement décédée d'un choc septique. Mais le site brésilien G1 rapporte que des bruits suspects ont été entendus par des riverains après son enterrement :
Je me suis rendue en face de la tombe et j’ai entendu plusieurs fois taper. J’ai pensé que des enfants jouant par là me faisaient une blague. Puis j’ai encore entendu gémir deux fois, et plus rien.
Raconte une habitante de ce quartier situé à Riachao das Neves, dans le nord est du Brésil.
Ces rumeurs remontent aux oreilles de la famille de la défunte le 9 février dernier, soit onze jours après l'enterrement. Et ces bruits étranges sont finalement pris au sérieux. La décision est donc prise d'ouvrir le cercueil le jour même.
Le corps encore chaud, les ongles arrachés et le front en sang
D'après la famille de Rosangela, elle aurait lutté plusieurs jours pour tenter de sortir de sa tombe. En effet, des « traces de lutte » sont retrouvées sur son corps encore « chaud » au moment de l'ouverture du cercueil. Mais il est trop tard. La trentenaire est à nouveau déclarée morte.
Elle a essayé d’ouvrir le cercueil, même ses ongles ont été rabotés. Ses mains ont été blessées, comme si elle avait tenté de sortir. (…) Des clous se trouvant à l’intérieur du cercueil avaient été en partie desserrés, comme si elle avait tenté de s’échapper.
Déplore sa mère au média local.
Sa famille en est désormais persuadée : elle a été déclarée morte à tort à la fin du mois de janvier.
De très nombreuses personnes ont assisté à l’ouverture du cercueil ce soir-là et ont touché le corps de Rosangela. Il n’était pas froid, il était chaud.
A confié Ana Francisco Dias, une autre riveraine, à Globo.
On ne veut accuser aucun docteur ni poser aucun problème. On a juste constaté qu’il est impossible qu’une personne morte depuis 11 jours soit encore chaude.
A de son côté indiqué la sœur de Rosangela à la presse.
Une enquête est en cours pour comprendre comment cela a pu arriver si les faits sont avérés.
S’il le faut, nous exhumerons une nouvelle fois le corps de madame Santos, afin qu’on ait enfin une vraie explication.
A finalement souligné Arnaldo Monte, le chef de la police locale.