À mesure que les programmes de vaccination contre la Covid-19 progressent, le monde continue de se diviser. D'un côté les pros vaccins et de l'autre les anti-vaccins. Une guéguerre qui, dans certains pays, prend une ampleur dramatique ! Dans le Missouri par exemple, aux États-Unis, les anti-vaccins sont si radicaux que pour pouvoir se faire vacciner, certaines personnes ont développé des stratagèmes insolites !

Peur des représailles

Ils ont peur de subir des représailles. Dans le Missouri, la situation est telle que les personnes voulant se faire vacciner sont obligées de se déguiser pour entrer dans les hôpitaux. Un constat dramatique et inquiétant rapporté par CNN le 29 juillet dernier.

Des propos confirmés en vidéo par le Dr Priscilla Frase, de l’hôpital Ozarks Healthcare de West Plains. De nombreux patients se présenteraient déguisés et demanderaient à être vaccinés anonymement par peur des anti-vaccins.

StarMag.comNous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les gens se sentent à l’aise pour recevoir le vaccin. Ça ne concerne pas un grand nombre de personnes, mais tout patient que nous avons une chance de vacciner est une victoire. Et nous prenons chaque victoire que nous pouvons.

41 % de la population du Missouri est déjà vaccinée contre la Covid-19 sur 6 millions d’habitants. Ces dernières semaines, l’État a enregistré l’un des taux les plus élevés de nouveaux cas par habitant.

En France

Les vaccins ont toujours divisé la société ! Pour certains, la question ne se pose pas et il faut tout faire pour stopper l'épidémie. D'autres, sceptiques, bloquent sur le fait que nous ne connaissons pas encore les effets à long terme de ce vaccin.

En France plus d'une personne sur deux aurait reçu sa première dose mais d'autres refusent encore la vaccination. Face à la peur d'un rebond épidémique, Emmanuel Macron a annoncé l'extension du pass sanitaire aux lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes ainsi que l'obligation du vaccin pour les personnes côtoyant des personnes fragiles !

Une chose est sûre, même si ce n'est pas encore comme aux Etats-Unis, le vaccin suscite le débat.