Avant de connaître la stabilité qu’elle partage aujourd’hui avec son compagnon Régis Viogeat, Valérie Damidot a traversé une période difficile. Mariée très jeune à l’homme qui allait devenir le père de ses enfants, Roxane et Norman, l’animatrice a subi des violences conjugales qui ont profondément marqué leur famille.
Dans son livre Le Cœur sur la main, le doigt sur la gâchette, elle revenait sur cette relation toxique :
"Ce type, comme tous les pervers narcissiques, a trouvé mes failles affectives… Il alternait les claques et les caresses. Ce qui m’a sauvée, c’est qu’il m’a déboîté la gueule. Quand tu passes ta vie avec une minerve ou manques de te faire étrangler, la survie entre en jeu et tu te casses".
"J’ai toujours voulu protéger ma mère"
Si ce mariage a pris fin, ses conséquences ont laissé des traces. Dans un entretien croisé avec sa fille pour La Tribune Dimanche, Valérie confie :
"On a vécu une séparation compliquée avec quelqu’un de difficile. Alors on s’est vraiment regroupés, tous les trois".
Ce lien soudé, Roxane l’a vécu dès l’enfance. Dotée d’une grande sensibilité, elle explique : "J’ai toujours voulu protéger ma mère. Je voyais bien qu’elle portait beaucoup de choses. Et inconsciemment, je me suis dit : ‘Je vais l’aider, je vais veiller’".
Cette vigilance instinctive s’accompagnait d’une envie profonde de préserver l’harmonie familiale : "Je veux que tout le monde soit heureux, que personne ne reste avec un non-dit sur le cœur".
Une nouvelle vie apaisée
Aujourd’hui, Valérie Damidot vit un quotidien bien différent, empreint de calme et de complicité avec ses proches : "Même quand on s’engueule, ce n’est jamais grave".
C’est l’arrivée de Régis, ingénieur du son rencontré il y a vingt-cinq ans, qui a permis à la famille de retrouver une véritable sérénité : "Et quand j’ai rencontré Régis il y a vingt-cinq ans, il m’a apporté du calme et de la structure".