"Princesse cinglée" "Carrie Antoinette"

Lord Ashcroft, membre du parti conservateur du Royaume-Uni, dont le Premier ministre Boris Johnson est lui-même issu, s’est confié sur son livre pas encore publié, mais qui fait déjà l’effet d’une bombe. Ce livre, intitulé First Lady : Intrigue at the Court of Carrie and Boris Johnson ("Première dame : Intrigue à la cour de Carrie et Boris Johnson"), dresse un portrait très sombre de la Première dame, Carrie Johnson.

Celle qui est devenue, en 2021, l’épouse de Boris Johnson, 57 ans, et qui lui a déjà donné deux enfants, en prend pour son grade.

Selon l’auteur, l’épouse du Premier ministre britannique "empêche tout bonnement Boris Johnson de gouverner la Grande-Bretagne aussi efficacement que les électeurs le méritent".

Sur quoi se basent de telles accusations ? Eh bien selon Lord Ashcroft, Carrie Johnson serait un peu trop investie dans la vie de son pays et dans le rôle de son mari.

Premièrement, elle le bombarderait de SMS et d’instructions en tout genre, lui dictant sa loi dans le bureau du chef d’Etat. Plus que simplement envahissante, elle est accusée de s’être rapprochée de Boris Johnson pour évoluer dans sa carrière. En effet, selon Vanity Fair, la jeune femme aurait commencé une relation avec Boris Johnson alors qu’il était ministre des Affaires Etrangères, dans le but d’être nommée cheffe d’équipe.

Ensuite, le livre accuse le Premier ministre d’avoir nommé, et surtout limogé des membres du gouvernement, sur les ordres de son épouse. Par exemple, Carrie aurait utilisé son influence pour écarter Ellie Lyons, une conseillère spéciale, en raison de ses tenues jugées « trop sexy ». Mais pire encore, la Première dame pourrait être à l’origine du PartyGate !

La première Dame à l’origine du PartyGate ?

L’épouse du Premier Ministre pourrait être à l’origine du PartyGate, qui tourmente actuellement le Premier ministre. Cette affaire a éclaté lorsque des proches de Boris Johnson ont révélé qu’il avait organisé et participé à de grandes fêtes en pleine période de crise sanitaire et alors qu’il avait interdit aux Anglais de se réunir. 

Elle aurait ordonné à Boris Johnson de virer Dominic Cummings, un proche du Premier ministre, qui est à l’origine du surnom « Princesse cinglée ». Ce dernier, furieux, se serait vengé en parlant à la presse du PartyGate.

Les réactions du clan Johnson

La jeune épouse du Premier ministre est par ailleurs également accusée d’avoir œuvré pour le rapatriement d’animaux d’un refuge de Kaboul au détriment de personnes, alors que la capitale de l’Afghanistan venait d’être reprise par les Talibans. Mais ce n’est pas tout, puisqu’elle est aussi pointée du doigt pour avoir fait des dépenses faramineuses pour décorer leur appartement familial.

Face à toutes ces accusations, les proches de Carrie Johnson n’ont pas manqué de réagir. Le ministre de la Santé a parlé d’attaques "sexistes, indignes et injustes".

D’autres proches ont qualifié ses détracteurs "d’anciens fonctionnaires aigris" et condamnent une "campagne de diffamation à son égard".

La jeune femme est-elle victime de la mauvaise réputation de son mari ou bien à l’origine du mal ?