Ce mardi 23 décembre 2025, Éric Coquerel était l’invité de Sonia Mabrouk, dans l’entretien politique de la matinale d’Europe 1, retransmise sur CNews. Durant une bonne vingtaine de minutes, le député de La France Insoumise a été interrogé sur divers sujets, comme la stratégie du gouvernement face à l’absence du budget 2026 sinon la neutralité du service public.
Des convictions qui divisent ?
Après s’être volontiers prêté à l’exercice, Éric Coquerel n’a cependant pas pu s’empêcher de tiquer sur une formule de Sonia Mabrouk, à la fin de leur échange : "Merci Éric Coquerel de venir participer au pluralisme ce matin", lui a-t-elle lancé, avant d’enchaîner, malicieuse : "Je vous dis joyeux Noël ?". Ce à quoi l’homme politique, a répondu, apparemment pris de court : "Oui… Euh, joyeuses fêtes !".
Joyeux Noël, c’est Noël.
A répliqué, tout sourire, la journaliste enceinte de son deuxième enfant.
Oui, c’est Noël, c’est la nouvelle année, c’est tout ce que souhaitent les Français. En tout cas, c’est le moment de se reposer et de faire la fête donc, c’est très bien.
A visiblement improvisé son invité, cherchant à noyer le poisson.
"On en a besoin", a conclu celle qui a récemment recadré Éric Antoine, riant de bon cœur, très amusée par la situation qu'elle venait de créer. "Merci à vous et à bientôt !", a-t-elle ajouté, avant de passer le relais à Pascal Praud pour L’Heure des pros.
Des traditions qui dérangent ?
Cette séquence n’est pas sans rappeler celle de BFMTV, diffusée le soir du vendredi 19 décembre. Sur le plateau de BFM Politique, Sarah Knafo avait immédiatement réagi à la toute fin de l’émission, quand le présentateur Marc Fauvelle s’est adressé aux téléspectateurs. "Excellentes fêtes de fin d’année", avait-il déclaré, avant de rendre l’antenne. Une formulation que la députée européenne du parti Reconquête avait tenu à rectifier en souhaitant au public un enthousiaste "joyeux Noël".
Comme l’a rapporté Le Figaro dans un article publié l’an passé, ces dernières années, la mention "bonnes fêtes" est en passe de remplacer le "joyeux Noël", qui fait référence à la fête catholique. Certaines municipalités de gauche ont même renommé le traditionnel marché de Noël en "marché d'hiver", afin de ne pas froisser les différentes communautés religieuses. Mais ces initiatives sont loin de faire l'unanimité, notamment au sein des défenseurs des traditions françaises.