Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, la star de téléréalité américaine Kim Kardashian était agressée et délestée de près de 9 millions d'euros de bijoux dans une résidence hôtelière de luxe parisienne. Un choc pour la célèbre star.
Kim Kardashian face à ses agresseurs
L'enquête a rapidement mené à l'arrestation d'une douzaine de suspects, surnommés les "papys braqueurs" en raison de leur âge avancé. Leur procès s'est ouvert au début du mois de mai. Un procès au cours duquel Kim Kardashian n'a pas hésité à témoigner.
"Bonjour, je m'appelle Kim Kardashian. Je remercie les autorités françaises de m'avoir permis de me présenter devant vous afin de faire entendre ma vérité", a-t-elle commencé.
Avant de poursuivre :
J’étais à Paris pour la Fashion Week, j’adore cette ville. Ça m’arrivait de me réveiller même en pleine nuit pour me balader dans les rues de Paris. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville auparavant. On faisait du lèche-vitrine, on prenait un chocolat chaud. Tout a basculé lors de ce moment.
Les peines requises par le Parquet
Alors que le verdict doit bientôt tomber, le Parquet a livré ses réquisitions. Aomar Aït Khedache, aujourd’hui âgé de 69 ans, avait été arrêté quelques mois après les faits, et avait reconnu son implication. Il est soupçonné d’avoir été le principal organisateur de l’opération, ce qu'il nie. Toutefois, 10 ans de prison ont été requis contre lui.
Le Parquet a également demandé une peine de 10 ans de réclusion criminelle à l’encontre de Yunice Abbas, le second accusé à avoir reconnu sa participation au braquage. Auteur du livre J'ai séquestré Kim Kardashian, il y relate sa version des faits. Lors de son réquisitoire, l’avocate générale a rappelé que, selon ses propres mots, "il arrive un moment où il faut assumer les actes commis".
Didier Dubreucq, alias « Yeux Bleus », encourt lui aussi 10 ans de réclusion criminelle, peine requise par le parquet. Il est suspecté d’avoir été l’un des deux braqueurs présents dans la chambre de Kim Kardashian lors des faits. Si la magistrate a reconnu la maladie dont souffre l’accusé, elle a toutefois souligné que son refus d’admettre les faits et son absence totale de remise en question justifiaient, selon elle, une telle sanction.
Les plaidoiries de la défense débuteront mercredi après-midi et se poursuivront toute la journée de jeudi. Les accusés prendront ensuite la parole une dernière fois vendredi matin, avant que la cour ne se retire pour délibérer et rendre sa décision.